Son moteur n'a presque plus de carburant. Le satellite Goce, lancé en 2009 pour mesurer la gravité de la Terre, devrait s'écraser sur notre planète d'ici deux ou trois semaines. Son réservoir de 41 kilos ne contient plus que
350 grammes de xénon, un gaz rare qui lui sert de carburant, selon les dernières estimations données vendredi par l'Agence spatiale européenne (Esa).
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"Le moteur fonctionne toujours, mais cela signifie que nous sommes très près de la fin", estime Christoph Steiger, chef des opérations de Goce. Une pression minimum de 2,5 bars dans le réservoir est normalement nécessaire au système de propulsion, et elle est descendue juste en dessous, a-t-il précisé. En théorie, la pression dans le réservoir devrait tomber à 0 au plus tard le 26 octobre, mais le moteur peut désormais s'arrêter à tout moment d'ici là.
L'appareil "est sur une orbite stable tant qu'il a du carburant", a expliqué Fernand Alby, responsable des activités débris spatiaux et surveillance de l'espace de l'agence spatiale française (Cnes). Dès lors que le moteur aura cessé de pousser, le satellite va commencer à perdre de l'altitude et amorcer son retour sur Terre.
L'appareil "est sur une orbite stable tant qu'il a du carburant", a expliqué Fernand Alby, responsable des activités débris spatiaux et surveillance de l'espace de l'agence spatiale française (Cnes). Dès lors que le moteur aura cessé de pousser, le satellite va commencer à perdre de l'altitude et amorcer son retour sur Terre.
"A partir du moment où le réservoir sera vide, cela peut prendre en gros deux ou trois semaines", estime Christoph Steiger. On ignore donc le jour et le lieu exacts où le satellite de 5 mètres de long et d'1 tonne retombera.
Risque très faible pour les Terriens
Le risque pour la population est cependant "très faible", sans être tout à fait nul. "Le risque d'être touché par un débris d'engin spatial est 65.000 fois plus faible que celui d'être touché par la foudre", affirme Christoph Steiger.
Risque très faible pour les Terriens
Le risque pour la population est cependant "très faible", sans être tout à fait nul. "Le risque d'être touché par un débris d'engin spatial est 65.000 fois plus faible que celui d'être touché par la foudre", affirme Christoph Steiger.
Le satellite doit se disloquer autour de 80 km d'altitude. Selon Christoph Steiger, un quart de sa masse, soit 250 kg devrait survivre à la rentrée dans l'atmosphère, se désintégrant en une cinquantaine de fragments.
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