dimanche 1 juillet 2012

Nous sommes en guerre

 
 
 
À la fin du siècle dernier, ce ne fut pas avec des chars et des bombes que les États-Unis d’Amérique ont vaincu leur ennemi soviétique, ce fut, grâce à un magistral coup de bluff, en les forçant à investir toutes leurs ressources dans ce que l’on appelait à l’époque : « La guerre des étoiles ».
 
Autrement dit, la guerre remportée par les Américains n’a pas été menée sur le plan militaire, mais sur celui de l’information et de l’économie.
 
Et puisqu’elle a été gagnée, sa victoire a scellé la domination d’un système sur tous les autres, le règne de la finance et du libéralisme sur tout autre modèle.
Aussi, les guerres qui sont faites aujourd’hui n’ont plus pour but de régler les différends entre États, mais de mettre au pas des sociétés récalcitrantes au système ultralibéral qui tente de s’imposer sur la planète.

L'économie est le prolongement de la guerre, par d'autres moyens.

Et comme pendant la guerre froide, lorsqu’il n’est pas possible de terrasser l’ennemi à coups de baïonnettes, on peut toujours le ruiner. L’inverse se vérifie aussi : lorsque l’ennemi supporte la pauvreté, la seule solution reste de le faire plier sous les bombes.
On remarque alors que, toujours comme pendant la guerre froide, le mensonge et la désinformation font plus de dégâts que les obus et les mines.

Alors, puisqu’ils nous ont déclaré la guerre et qu’à défaut de nous anéantir, ils cherchent à nous asservir et à nous transformer en esclaves, il est de notre devoir de résister. Et pour ceux et celles qui ne se sentent pas encore prêts à s’emparer d’un couteau ou d’un fusil, la résistance économiquecelle qui consiste à coûter aux institutions bien plus qu’on ne leur rapporte – reste une option tout à fait envisageable.
 
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