samedi 9 mars 2013

USA: 89 304 000 personnes inactives, 296 000 emplois en moins depuis janvier...

Et à part cela, tout va bien, on nous dit même que le chômage n’a jamais été aussi bas depuis 2008, magnifique!!! Sauf que plus de 89 millions de chômeurs, c’est loin, très loin d’être une bonne nouvelle!!!
chomage usa
Le nombre d’Américains considérés comme n’étant « pas sur le marché du travail» en février était de 89 304 000, un niveau

Ce n'est pas drôle...

(note perso.50,000 par nuit et 19 % de plus que l'an passé...oufff)



A new report reveals the number of people living in homeless shelters in New York City has surpassed 50,000 people a night-- a record high for the city and a 19 percent jump from last year.

Comme les É.U. mais 4 ans plus tard...


En France, les fondations sont en train de craquer : le taux de chômage s'établit 10,5%, et il continue d'augmenter. Le secteur privé est de plus en plus figé. Les ventes d’automobiles se sont effondrées de 13% en 2012, alors qu’elles avaient déjà été mauvaises en 2011. Et désormais, une nouvelle menace se profile pour l’économie française : celle d’un krach immobilier, affirme Wolf Richter sur son blog financier, Testosterone Pit.

Des millions d'Indiens menacés par une sécheresse historique...

Près de 2 000 camions-citerne chargés d'eau potable circulent en permanence entre les villages, et le bétail a été rassemblé dans des centaines de camps provisoires en attendant la mousson qui traverse le sous-continent indien de juin à septembre.
Près de 2 000 camions-citerne chargés d'eau potable circulent en permanence entre les villages, et le bétail a été rassemblé dans des centaines de camps provisoires en attendant la mousson qui traverse le sous-continent indien de juin à septembre. | AFP/STRDEL

Privés d'eau potable, ruinés par la mort du bétail et le dépérissement des cultures qui les menacent de famine, des millions d'Indiens connaissent une sécheresse historique dans l'ouest du pays après deux faibles moussons, un phénomène accentué par l'incurie et la corruption.

La situation dans le centre du Maharashtra (Ouest), dont Bombay est la capitale, est plus alarmante qu'en 1972, année record pour la sécheresse, a souligné le chef du gouvernement local, Prithviraj Chavan. "Les réservoirs n'ont jamais été aussi bas et à chaque jour qui passe, ils se vident un peu plus", a-t-il ajouté, incriminant les précipitations insuffisantes tombées dans cet Etat depuis deux ans.
Près de deux mille camions-citernes chargés d'eau potable circulent en permanence entre les villages, et le bétail a été rassemblé dans des centaines de camps provisoires en attendant la mousson qui traverse le sous-continent indien de juin à septembre. Des millions de personnes dans et dix mille villages sont menacés.
Christopher Moses, qui dirige un hôpital caritatif à Jalna, l'un des districts les plus touchés, raconte comment la sécheresse met au désespoir une population déjà défavorisée. "C'est la famine. Les villageois n'ont rien à manger, ils grattent littéralement le fond de leurs casseroles. Les cas de maladies liées à l'eau sont en augmentation, les problèmes d'inanition et de malnutrition vont commencer à apparaître."
Pour la première fois depuis sa création, il y a cent dix-sept ans, l'hôpital pourrait même fermer s'il ne reçoit pas urgemment des réserves d'eau nécessaires à son fonctionnement. Plus de sept Indiens sur dix vivent de l'agriculture et pour eux la mousson est vitale, car les deux tiers des terres cultivées ne sont pas irriguées et dépendent entièrement de la pluie.
"UN PROBLÈME DE POLITIQUE PUBLIQUE"
La sécheresse de 1972 avait dévasté les cultures céréalières et fait flamber le prix des produits alimentaires de base. Le gouvernement avait dû recourir à l'importation. En 2009, un épisode de sécheresse avait eu les mêmes effets. L'an dernier, la mousson fut tardive dans l'ouest de l'Inde et les pluies du mois de juin, normalement le plus humide, ont été insuffisantes, selon Medha Khole, de l'agence nationale de météorologie. Les racines du mal plongent aussi dans les plaies habituelles de l'Inde, corruption et népotisme, des bureaucrates locaux ayant été accusés d'avoir dilapidé l'argent public dans des projets inaboutis.
La surface irriguée dans le Maharashtra a augmenté de seulement 0,1 % entre 2000 et 2010, selon une étude officielle, alors que des milliards de dollars ont été dépensés à cet effet. Un rapport du gouvernement local conteste ces statistiques, et le premier ministre de l'Etat, Prithviraj Chavan, a refusé de commenter les accusations de corruption impliquant ses ministres en raison d'une enquête judiciaire en cours. Il reconnaît que le gouvernement "aurait pu mieux faire" dans le développement de l'irrigation et a dit qu'il s'attelait à présent à cette tâche.
Pour l'économiste H.M. Desarda, la corruption est "un élément important du problème", mais il dénonce également la mauvaise gestion des eaux de pluie et préconise des solutions de stockage de l'eau moins dispendieuses et plus modestes que les barrages. "Ce n'est pas un problème de pluie, c'est un problème de politiques publiques", estime-t-il. Paradoxalement, la mousson, cruciale pour des millions de paysans, provoque chaque année des inondations meurtrières.

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