lundi 27 août 2012

Tabouret ou pupitre ?

 

Le patron d’un bar de danseuses de Windsor, en Ontario, offre le paiement des droits de scolarité aux étudiantes qui accepteront de travailler pour lui.


  Les étudiantes qui travailleront au club recevraient jusqu’à 1700 $ pour financer leurs études à temps plein ou à temps partiel les collèges ou l’université de Windsor, à la condition qu’elles obtiennent au moins un B+ de moyenne durant l’année.
Robert Katzman, qui est propriétaire du Leopard’s Lounge and Broil et de plusieurs autres clubs situés à Windsor et aux États-Unis, tente ainsi de compenser le départ de ses employées d’origine étrangère depuis que le gouvernement Harper a cessé de délivrer+ et de renouveler les permis de travail aux danseuses nues venant de l’extérieur du Canada.
M. Katzman, qui est par ailleurs, directeur de l’Association des divertissements pour adultes au Canada, a assuré que les propriétaires de clubs comme les siens éprouvent de difficultés pour trouver des employées et ainsi satisfaire la demande. Selon lui, les 800 danseuses nues venues d’Europe de l’est ou d’Amérique du Sud qui travaillaient au pays vont rester illégalement sur le territoire et s’investir dans le commerce du sexe.
L’avocat de l’association, Richard Kurkland, a fait savoir qu’il contestera la décision du gouvernement conservateur devant la justice pour tenter que les effeuilleuses des clubs qu’il représente ne soient pas obligées de quitter leur travail et le Canada.
L’Agence des services frontaliers du Canada a dit qu’il menait des actions visant à protéger les travailleurs étrangers vulnérables et limiter les risques d’abus et d’exploitation dans l’industrie du sexe.

 SOURCE

Aucun commentaire:

Publier un commentaire