Le camp de Dar es Salam s'étend à perte de vue dans les plaines arides au nord du lac Tchad. Une ville de toile bâtie dans l'urgence en janvier, après le massacre perpétré à Baga, au Nigeria, par les islamistes du groupe Boko Haram.
Des centaines de citoyens ont été froidement exécutés et leurs maisons ont été brûlées.
Ceux qui ont pu fuir, à pied ou en pirogue, se sont bien souvent retrouvés au Tchad voisin, espérant y trouver la sécurité et la paix d'esprit. En tout, le pays sahélien accueille 17 000 réfugiés du Nigeria.