jeudi 18 septembre 2014

Il n'y aura pas de tambours ni trompettes...


Rien n'arrivera comme vous pensez que cela va se produire. Attendez-vous à ce que s'effondrent vos expectatives et vos prévisions. Attendez-vous à être surpris. Soyez conscient des dangers du déni.

Lorsque vous arriverez au combat pour la première fois, vous n'aurez probablement aucun contrôle de la situation. Le combat, c'est le chaos, mais il contient tout de même une certaine logique.

Vous pouvez parvenir à la saisir, et au plus vous serez entraîné, au plus vous serez capable de dépasser la peur et la panique et d'accéder à cette compréhension...




Lorsque le chaos va se présenter, attendez-vous à être pris dans une déferlante soudaine de violence. Dans le claquement, le sifflement, et le hurlement des


balles ennemies. Des hommes vont probablement être touchés, blessés, et gémir tout autour de vous. Il n'y aura pas de musique du style "Apocalypse now" ni de son du clairon. Vous ne vous tiendrez pas tous en ligne en avançant vers l'ennemi, comme on voit à la fin des films hollywoodiens. Notez que cela se passe toujours lorsque les méchants sont en déroute, le tout noyé dans une symphonie tonitruante à la Beethoven. Et ça a vraiment l'air cool...

De nos jours, tout le monde se veut un expert. Les forums sont remplis d'amateurs discutant des vertus de tel ou tel calibre, en fonction de ce qu'ils ont lu ou de ce que d'autres leur ont dit. Mais combien de ces "autres" ont-ils réellement tué des gens ? Peut-être sont-ils d'anciens militaires ou professionnels de la sécurité, mais est-ce à dire pour autant qu'ils ont une réelle expérience de ce qu'ils avancent ?

Car le fait est que même dans une situation de péril extrême, beaucoup vont choisir de ne pas tuer, même si cela signifie pour eux d'être tué. C'est une chose que la plupart des gens ne peuvent tout simplement pas faire. Ils n'en sont pas capables, et ne pourront jamais se résoudre à prendre la vie de quelqu'un.

Donc avant de choisir l'arme que vous estimez la meilleure, vous devez vous poser cette question, honnêtement et sans détour : "Suis-je capable de prendre la vie d'une autre personne ?". Toute hésitation peut vous faire tuer lorsque la situation se présentera, quels que soient l'arme et les équipements dont vous disposiez.




Alors si vous n'avez jamais été au combat, ou pris sous le feu ennemi, si vous ne savez pas encore si vous serez en mesure de presser la détente le moment venu, que pouvez-vous faire ?

Vous pourriez toujours faire autant de simulations que possible, en guise de "piqûres de rappel". Cela signifie un entraînement réaliste, en menant de vrais actions, si possible en tir réel. Vous devez vous entraîner de la même manière que vous combattriez. Vous devez être aussi en forme que possible. Lorsque le jour (ou la nuit) viendra, vous pourriez être affaibli par les privations, la maladie, ou l'épuisement. Il faut que vous développiez une véritable agressivité ainsi que la volonté de vous battre, et celle de gagner. Dans le cas contraire, vous allez baisser les épaules et permettre à ceux d'en face de vous tuer.

Vous ne me croyez pas ? Attendez de voir combien vont réellement redresser la tête lorsque les lumières vont s'éteindre...

Pratiquer un entraînement réaliste permettra de vous immuniser à l'environnement du combat. Vous entraînerez également votre mémoire musculaire à la réponse au stress. La pratique répétée de situations réelles développera cette mémoire qui vous permettra de réagir de la manière adéquate le moment venu. Si vous pouvez dépasser la peur panique qui vous paralyse, vous avez déjà fait la moitié du chemin vers la survie, et peut-être même la victoire.

Si vous pouvez avoir dans votre équipe un chef qui est un combattant expérimenté, alors ceci aidera à tirer les petits nouveaux hors de leur zone de panique, chose à laquelle ils céderont sûrement à la première rafale, lorsqu'ils se retrouveront vautrés dans la poussière derrière le premier petit buisson venu en guise de couverture, empêtrés dans les branches et croyant être à l'abri. C'est toute la valeur d'un chef capable dans une situation de combat.

Sinon, il y a une autre solution, plus dangereuse, mais beaucoup plus efficace...


Ce que font les islamistes aux petites filles chrétiennes...

Quand on nous parle des "djihadistes" de l'EIIL/ISIS, on n'oublie généralement de dire que ce sont d'abord et avant tout des islamistes. Rien de plus, rien de moins. De ces gens-là, je veux parler des mêmes sales types et non des simples musulmans, nous en avons plus de trois millions en France, au bas mot. Sans parler de leurs coreligionnaires, qui sont 4 ou 5 fois plus nombreux. Trois millions de dégénérés qui n'ont qu'un seul objectif : pouvoir faire la même chose à vos femmes et enfants.

A partir de là vous avez deux solutions : soit vous entraînez votre corps et votre esprit dans le but de leur rendre la tâche aussi difficile que possible et d'exterminer cette vermine, soit vous laissez aller et permettez ainsi à vos êtres chers qu'on leur coupe la tête à grands coups de machette.

Si vous voulez vous préparer de manière efficace et réaliste à ce que sera le bientôt le chaos dans notre pays, partez donc là-bas et intégrez une communauté chrétienne. Vous apprendrez très vite ce que le mot "combat" veut dire, ainsi que la bonne manière de le mener.

Maintenant, si vous n'avez aucune possibilité d'aller développer vos compétences au Moyen-Orient, mais quelque temps libre à l'occasion, il reste la visualisation...

Visualisez les techniques apprises lors de vos entraînements, et repassez-les dans votre tête. Vous pouvez vous visualiser vous et votre équipe pris sous le feu soudain d'un ennemi, ou vous seul dans le rôle spécifique auquel vous pensez vous destiner. Vous pouvez aussi utiliser le procédé de visualisation dans le déroulement de combats imaginaires ou divers scénarios. Voyez vos réponses face aux attaques et tactiques de vos adversaires, et réagissez de manière adéquate avec vos propres plans.

Vous pourriez être pris par surprise lorsque les balles vont commencer à siffler, et votre esprit pourrait ne pas être prêt. La visualisation crée les réflexes conditionnés qui vous permettront d'agir de façon positive dans tous les cas. Une fois sous le feu, vous ne savez pas si allez être touché ou pas. Lorsque vous sortez la tête pour localiser l'ennemi, chose nécessaire pour répliquer efficacement, vous ne savez pas si vous allez ou pas vous prendre une balle dans la tête. C'est ce qui rend le combat si effrayant. Il faut du courage pour se relever. Mais si vous vous êtes entraîné correctement, y compris par la visualisation, vous n'aurez pas à penser de trop lorsqu'il s'agira de le faire. C'est à cela que servent les compétences.




Vous devez penser à votre rôle ainsi qu'à votre place au sein de l'équipe. Si vous êtes le chef, alors vous devez réfléchir à la manière de sortir vos hommes du pétrin. Si vous êtes le tireur d'élite, alors vous devez penser à localiser et neutraliser votre cible avant de communiquer la position ennemie à vos coéquipiers. C'est la raison pour laquelle on s'entraîne en vue d'acquérir des compétences. Pas seulement parce que ça marche, mais aussi parce que de cette manière on a une idée de quoi faire lorsqu'on se retrouve submergé par la violence, et que la mort frappe autour de nous.

La bonne nouvelle dans tout ce merdier est que malgré l'absence de fanfare et de gloire, il existe quelques points positifs. Le premier est que même si le combat est dangereux, il peut être aussi excitant. C'est sans doute l'une des raisons principales, sinon la première, pour laquelle les hommes se font la guerre depuis la nuit des temps.

Il se trouve une excitation viscérale dans le bruit des armes à feu, et plus particulièrement des puissantes. Du moins je le crois. Le bruit d'une 7.62 ou d'un calibre 50 porte avec lui une grande force de motivation. Le rythme staccato d'une mitrailleuse fera vous lever et bouger. Si plus tard vous en avez la possibilité, dans une situation de chaos, tâchez de vous procurer une arme de ce type et utilisez-la en support. Elle fera beaucoup pour vous, non seulement dans la suppression physique des lignes de feu adverses, mais aussi sur votre propre moral et celui de vos troupes.

Et même sans parler des mitrailleuses, le son d'une arme est excitant. C'est pourquoi les armées utilisent à l'entraînement des balles à blanc qui ne font rien d'autre que du bruit. N'importe quel instructeur militaire pourrait vous parler de l'excitation crescendo qui accompagne les simulations de combats, attaques et ripostes, dans lesquelles les jeunes recrues ne peuvent s'empêcher de plonger. C'est aussi la raison pour laquelle l'entraînement doit être réaliste. La seule chose qui doit manquer sont les balles venant d'en face, mais si vous prenez réellement part au jeu, alors vous serez suffisamment entraînés pour réagir correctement le moment venu lorsque les vraies commenceront à siffler.




L'un des avantages de l'entraînement à balles réelles, voire au paintball ou à l'airsoft, est qu'il vous permet d'opérer à un niveau de panique inférieur, et d'être meilleur en tant qu'équipe. Pour un combattant ordinaire, cela va donner ceci : au lieu d'arroser à l'aveuglette par-dessus son buisson, un bon entraînement va lui permettre d'appliquer des tirs réguliers et précis sur les positions ennemies. Après la tâche essentielle qui est leur localisation (pour laquelle on doit observer à partir d'une position à couvert), un tir précis aura pour conséquence que cet ennemi soit effectivement supprimé. Ce qui va permettre à l'équipe de se mettre en mouvement de façon coordonnée, et, ce faisant, diminuer le nombre de blessés et de morts dans les rangs.

Même une équipe qui veut mener l'offensive et avancer au contact, dans le but d'exécuter une attaque éclair, doit d'abord arracher l'initiative à l'ennemi, le localiser, puis gagner le combat, avant de pouvoir continuer sa mission. Dans tous les cas, qu'il s'agisse de retraite ou d'offensive, cela suppose des combattants expérimentés, ou du moins entraînés, qui savent placer leurs balles et agir en équipe, sans panique ni hésitation...

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