vendredi 10 janvier 2014

Contre les infections ? Un simple bain de pieds chaud...

Voici une expérience oubliée que Pasteur a réalisée. Il a inoculé le choléra à des poules. La moitié a eu les pattes plongées quelque temps dans l’eau froide ; pendant que l’autre moitié a eu les pattes plongées dans l’eau chaude. Les premières ont toutes eu le choléra et sont mortes ; les secondes n’ont eu aucun trouble.
Que s’est-il passé ? Le docteur Alexandre Salmanoff l’explique dans son ouvrage (nouvelle édition Médavi) « Les Mille Chemins de la guérison ».

Le bain de pieds froid provoque la stase veineuse

Le bain de pieds froid, chez l’homme, est toujours suivi par une stase veineuse (c’est à dire la stagnation du sang dans les veines). La stase veineuse génère l’augmentation du volume du sang veineux et, par voie de conséquence, la diminution du volume du sang artériel.
Or, la diminution du volume du sang artériel entraîne la diminution du volume d’oxygène apporté aux tissus de l’organisme. A cause de ce manque d’oxygène sanguin (hypoxémie), les déchets et les substances nocives qui auraient dû être brûlés s’accumulent dans le sang, dans la lymphe et dans les liquides extracellulaires.


Le bain de pieds chaud favorise l’élimination des déchets

En revanche, le bain de pieds chaud, chez l’homme, augmente l’apport d’oxygène aux tissus et aux organes, et favorise l’élimination de tous les déchets. C’est le même principe qui guérit différentes infections graves par des enveloppements chauds et humides du thorax et par des bains hyperthermiques (fièvre artificielle). La chaleur apportée par les enveloppements et par les bains :
• organise l’ouverture des innombrables capillaires cutanés fermés ;
• libère l’organisme malade de la stase veineuse ;
• détruit la flore microbienne pathogène ;
• désagrège et élimine les foyers nécrotiques.
Les phagocytes, les précipitines, les agglutines, les lysines ‒ qui sont toujours présentes dans le plasma sanguin ‒ assurent alors le nettoyage complet du sang, de la lymphe et des liquides de l’organisme.

La stase veineuse fait le lit des maladies infectieuses

Si la stase veineuse s’installe, elle s’accompagne d’une diminution de l’apport d’oxygène et les conditions nécessaires à la formation d’une nécrose se trouvent réunies. C’est seulement dans ces conditions préalables de nécrose que l’invasion et la prolifération des microbes deviennent possibles. Les bactériologistes considèrent l’invasion des microbes virulents comme étant la cause première des infections ; mais ils se trompent, sans stase veineuse préalable, sans nécrotisation des amas cellulaires, l’infection est impensable.
À noter que la prolifération et l’invasion des microbes qui vivent normalement dans les voies respiratoires et sur la peau ne deviennent possibles qu’après un certain stade d’hypoxémie et un certain degré d’intoxication par le CO2. Les microbes ne s’attaquent qu’aux cellules souffrantes ou mortes.

Elle favorise aussi « l’étouffement » de l’organisme

La stase veineuse est toujours accompagnée, on l’a vu, de la diminution du volume du sang artériel et de la réduction massive du volume d’oxygène dans le plasma sanguin. L’hypoxémie généralisée (manque d’oxygène) diminue le bilan énergétique de l’organisme, et ralentit toutes les réactions biochimiques.
Par exemple :
• dans les poumons, l’hypoxémie est accompagnée par l’augmentation du CO2.
Les membranes des veines sont dilatées et perdent leur élasticité.
Les artères coronaires du cœur ne reçoivent pas assez d’oxygène, ainsi que les cellules du myocarde et de l’endocarde. Si la durée de l’hypoxémie est trop prolongée, l’endocardite, la myocardite, l’infarctus du myocarde s’installent.
• dans l’abdomen, la stase veineuse est accompagnée par l’anémie de la peau et du cerveau.

Ainsi que la prolifération du tissu conjonctif

La stase veineuse prolongée favorise enfin l’épaississement des membranes des capillaires et la prolifération des cellules du tissu conjonctif. Ce dernier envahit ou remplace les cellules spécialisées.
Selon les organes atteints, cela donnera :
• dans les reins, une néphrosclérose ;
• dans les poumons, une sclérose pulmonaire ;
• dans le cerveau et la moelle épinière, une sclérose multiple ;
• dans la peau, une sclérodermie ;
• dans le foie, une cirrhose.

Sommes-nous tous menacés par la stase veineuse ?

Chaque fatigue excessive provoque une stase veineuse. Chaque stase veineuse ouvre la porte à l’infection. Si l’on fait stagner de l’eau ordinaire dans une bouteille pendant quinze jours, on trouvera à sa surface un tapis de moisissure ; examinée au microscope, cette moisissure dévoilera une flore microbienne importante. C’est le même phénomène que reproduit, avec une évidence indiscutable, la stase veineuse. La stase veineuse généralisée ne se trouve que dans les cadavres. La stase veineuse localisée est compatible avec la vie, mais le ralentissement du courant veineux prédispose à l’infection.
La stase veineuse peut aussi être provoquée par :
• le refroidissement ;
• le manque d’oxygénation ;
• des nécrotisations locales.
Ses conséquences :
• l’augmentation massive du CO2 dans les veines ;
• l’augmentation massive du volume du sang veineux et la diminution du volume du sang artériel ;
• la diminution du volume d’oxygène dans les cellules, dans les tissus, dans les organes, et l’augmentation du volume de CO2 dans la totalité de l’organisme. C’est l’hypoxémie et l’intoxication par une trop grande quantité de CO2.

Traitement de base de la stase veineuse

Les bains chauds et hyperthermiques (ne dépassant jamais 42 °C) sont les moyens les plus puissants pour la suppression de la stase veineuse. En résumé, prenez des bains très chauds et vous réduirez la stase veineuse. Et si vous n’avez pas de baignoire, trempez vos jambes dans la douche ou vos coudes dans le lavabo rempli d’eau brûlante. On peut aussi faire des enveloppements ou tout simplement employer une bouillotte.
Exemple du foie
L’application de la bouillotte sur le foie diminue le degré de la stase veineuse dans le foie et dans le territoire irrigué par la veine porte.
Exemple des poumons
Les enveloppements chauds du thorax diminuent et suppriment la stase veineuse dans les poumons, dans la plèvre et dans le myocarde.
Ce remède est souverain au cours de l’infarctus du myocarde. (A RETENIR !)
Tous ces enveloppements et bains sont regroupés dans l’ouvrage écrit par Alexandre Salmanoff (« Les 1000 chemins de la guérison ») qui était quasiment introuvable jusqu’à ces derniers mois et qui a fait l’objet récemment d’une nouvelle édition (contacter Védamed au 02 47 91 54 57).
Dans son intégrisme orgueilleux, la grande médecine, plutôt que d’essayer ces principes simples et peu coûteux, préfère reléguer ces préceptes au rang d’irresponsables fantaisies. Libre à vous d’essayer puisque cela ne coûte rien – l’hiver avec son lot de petites pathologies vous en donnera certainement l’occasion. Et vous jugerez vous-même.
Michel Dogna

SOURCE

Aucun commentaire:

Publier un commentaire