samedi 26 octobre 2013

Robocop est arrivé...

L’opinion publique mondiale discute activement de l’aspect éthique du problème des robots de combat, qui, théoriquement, sont capables de s’insurger et d’attaquer leurs concepteurs.
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Nous nous heurtons de plus en plus souvent à des faits témoignant de l’élaboration active de systèmes autonomes capables de mener un combat sans la participation humaine.


Les experts les appellent les LARS (Lethal autonomous robotics - robots autonomes létaux). Le futurologue et concepteur du programme « puntoswitcher » Sergueï Moskalev dit :
« Nous devons reconnaître juridiquement ce qui existe déjà en réalité. Les missiles qui peuvent pointer eux-mêmes la cible, qui choisissent le régime de vol, les méthodes pour éviter les systèmes de défense anti-missile de l’adversaire existent depuis longtemps. Après le départ, ces missiles agissent en régime autonome. »
 
Pour le moment, ces systèmes sont encore loin d’être doté d’une « intelligence artificielle ». Mais « la boîte de Pandore » est déjà ouverte. Les questions morales et philosophiques attendent leur réponse. Les sceptiques doutent que les LARS puissent reconnaître les ressortissants de telle ou telle nationalité dans la zone de combat, faire la différence entre un civil et un combattant. C’est une appréhension bien naturelle, puisque souvent, nous sommes incapables de donner une juste appréciation des événements.
Selon les concepteurs des robots de combat, leur plus grand avantage, c’est qu’ils sont entièrement indépendants de l’homme. Les LARS sont capables de prendre une décision en une fraction de seconde, alors que l’homme a besoin de plus de temps pour cela. L’absence de « facteur humain » diminue la possibilité d’erreur et exclut les émotions, comme la peur ou la haine. D’autre part, si les LARS ne commettent pas les erreurs propres aux humains, ils ne possèdent pas la liberté de volonté des hommes. S’ils n’éprouvent pas les sentiments des hommes, ils sont privés de l’expérience humaine. Le principal risque de leur utilisation, c’est la violation potentielle des règles de la guerre. Si bien que les robots extermineront des blessés ou des adversaires ayant déposé les armes. Ils n’éprouvent ni la haine ni la pitié.
Une machine, peut-elle agir et évaluer ses actes du point de vue de la morale ? Pour le moment, il n’y a pas de réponse à cette question.
 
© Photo : KinoPoisk.ru
Pour beaucoup, de notre comportement dépendra celui de ces robots en général et des robots de combat en particulier. Comme toute autre arme, seuls, ils ne présentent pas de menace. La menace provient de l’homme, il est confronté à des dilemmes moraux insolubles. Et tout ce qui est créé par lui peut être utilisé aussi efficacement au nom de la mort ou au nom de la vie. Les robots ne sont pas une exception. T

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