mardi 18 septembre 2012

On n'est pas sortie du bois.....



Google est un outil formidable.






Si vous essayez de savoir si la crise que nous traversons est structurelle ou conjoncturelle, vous constaterez que la question se posait et restait ouverte en 2008, que quelques articles ont été écrits sur ce sujet en 2009, et qu'ensuite, il n'y a plus rien. La réponse à cette question, si réponse il y a, se trouve sur d'obscurs blogs relayés dans les sous-sols de Google.



Personnellement, je pense qu'une question à laquelle on n'a pas trouvé de réponse en quatre ans est une mauvaise question.

La crise ne sera structurelle que si on le veut bien.

Si la crise est conjoncturelle, attendre serait la solution, tout en effectuant quelques ajustements destinés à rendre la situation plus supportable pour l'État et pour les plus démunis ; ces ajustements pourraient d'ailleurs se limiter à des appels à patienter et à des effets d'annonce. C'est l'option qui semble avoir été retenue par la plupart de nos politiciens, tous bords confondus.

Si l'on accepte l'idée que la crise est structurelle, il va falloir réfléchir à ce en quoi le système peut changer pour remédier au problème. Dans ce cas, la première question qui me vient à l'esprit est : "Peut-on vivre dans une société harmonieuse, sans croissance ?"
Et à ceux qui ne manqueront pas de me dire qu'on peut aussi revenir à l'âge de pierre, je répondrais que la croissance n'est pas la production, la croissance, c'est l'accélération de la production. Vouloir vivre dans un système qui ne peut fonctionner sans croissance, c'est comme monter dans une voiture sans freins.


Maintenant, comment est-ce que les choses vont évoluer pour les individus si la société ne change pas ?

Puisqu'un changement de système n'est pas au programme (il n'est même pas sérieusement envisagé par nos politiciens), il va falloir faire avec la crise dite "conjoncturelle".
Et ce ne sera pas si difficile. D'ailleurs, c'est tellement simple que plus de 80 % de la population mondiale y parvient très bien. Dans beaucoup de pays, la plupart des gens sont au chômage pendant plusieurs mois de l'année, et quand ils travaillent, ils travaillent six jours par semaine pour un salaire de misère. Les enfants des plus défavorisés n'y ont aucune chance de trouver un emploi convenable et l'on y consomme de la malbouffe qui permet de rester en vie (mais pas très longtemps) pour moins d'un euro par jour. Tout cela ne nous avait pas trop dérangés quand ça se passait loin de chez nous ? Ça tombe bien, parce que c'est ce qui va nous tomber sur le nez.




En fait, nous ne sommes pas confrontés à un phénomène nouveau, c'est juste que les lignes ont bougé et que nous sommes en train de passer du mauvais côté de la "crise".
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