mardi 14 août 2012

Profitage


Barrette de la CAQ avait déjà son entreprise de service médical et il est prêt « On demand » à louer des tablettes numériques à tous les hôpitaux du Québec, dès son accession à la couronne.---Je suis tombé sur le cul.




 Certain que ça fait des successeurs de qualité à ce que nous avons présentement!! Pour financer ce qu’ils ont dit qu’ils feraient, la CAQ va devoir tout chambarder, incluant la stabilité de nombreux québécois. C’est du monde qu’il y a au bout. Le Québec n’est pas un yacht, c’est un paquebot. Comme personne ne se laissera faire, Legault fera face à une crise sociale importante et n’aura d’autres choix que d’accroître sa main mise sur la population du Québec. La CAQ est une marionnette politique, un foutoir à piastre par un establishment qui ne fait que poursuivre son plan, débuté avec Charest-Libéraux.


Suivez le déroulement de la patente à gosse! Après des révélations explosives de corruption qui sortent de partout, mais surtout de Radio Canada, alors que Charest s’oppose à toute analyse sur la question qu’il tasse allègrement d’un revers de la main, survient un « sauveur-enquêteur-ex-chef-de-police » qui ne s’entend avec personne et qui ajoute tout d’un coup une série de révélations très crues sur le tas. Devant les dires, Charest met sur pied une commission aux pouvoirs limités, au cours desquels, un des premiers témoins, immédiatement avant un ajournement de la commission prévue pour l’été, s’avère être le  « sauveur-enquêteur-ex-chef-de-police » qui y va révélations qui ne sont pas aussi juteuses et puantes qu’elles pourraient l’être, constamment ramenés à l’ordre par le mandat de la commission.

Voici que le « sauveur-enquêteur-ex-chef-de-police » sort de la commission proclamant partout que la commission ne faisait pas sa tâche, qu’elle livrait un mandat politique, etc., puisqu’elle n’avait pas posé de questions sur les individus derrière la corruption endémique du gouvernement, information que lui seul connaissait. Bien sûr, maintenant qu’il n’était plus protégé par l’immunité de la Commission parlementaire, il ne lui était plus possible de révéler ces noms sous peine de poursuite.

Voilà que dans les semaines qui suivent, le « Prime Minister » John James Charest remet sa couronne en jeu et déclenche des élections à courte échéance. Voilà que le « sauveur-enquêteur-ex-chef-de-police » est annoncé comme candidat au poste de ministre de la Justice par la CAQ, beurrant facilement au passage le procureur de la Commission Charbonneau, mais toujours incapable de révéler des noms, qu’il dit, puisqu’il risquerait alors les poursuites.

Grâce aux médias et à l’imbroglio du « à celui qui en dira le plus sans se mettre les pieds dans les plats», le « sauveur-enquêteur-ex-chef-de-police » se retrouve dans la peau de celui veut notre bien, qui sait, mais qui ne dit pas à moins qu’il ne soit élu comme ministre de la Justice. Même Charest-Libéral ajoute à l’effet, puisque lorsqu’il est mis sous la sellette pour avoir arrêté une enquête de police pour un ami, il ne fait que se défendre et ne questionne pas la police comme son mandat le requiert.

L’odeur de corruption est importante et va demeurer tout au long de la campagne. Elle est le principe qui remettra CAQ-Libéraux en selle. L’Action Démocratique de Dumont n’existe plus depuis longtemps. Elle n’est qu’un fond de commerce acheté par l’Establishment, qui ont décidés de retirer leurs billes du sac Libéral, comme ils ont fait chez les Libéraux Canadiens à la dernière élection, pour les transférer dans ce navire affichant un beau drapeau tout neuf, la CAQ. 
Des Duchesneau, des Barrettes et maintenant des Bellemare, ne sont que des frondes organisées servant à appuyer sur l'odeur de corruption à cet usage. Au pire ils conservent le pouvoir à travers Charest-Libéraux et continuent de vider les Québécois, ou divisent la balance du pouvoir avec la CAQ, ce qui est du pareil au même. Au mieux, la bande le clown de la CAQ prennent le pouvoir et vire le Québec sur le cul.

PQ? Pour endiguer cette fraude, il n’y a pas d’autre solution possible à si courte échéance. Ils ne changeront jamais et un politik demeurera toujours un politik, mais à différence des autres organisations dont les députés doivent s’écraser et suivre la ligne du parti sans porte de sortie, ça ne peut pas arriver au PQ à cause de la force populaire qui le compose. Au pire, ils ne feront pas mieux, car l’establishment se voudra de donner une démonstration cinglante en réponse à cet affront. Au mieux ils seront une réponse très efficace et un tampon contre les agressions importantes qui approchent.

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