jeudi 10 mai 2012

très bonne analyse

(note perso..encore aucune preuve que les étudiant sont pointés)

 

Le métro de Montréal paralysé par des bombes fumigènes: un état de chaos se dessine au Québec

Ce matin, des personnages, encore non-identifiés, ont déposé des bombes fumigènes dans les souterrains du métro de la ville de Montréal.  Cet acte a causé l'évacuation des usagers et la fermeture de toutes les stations.  Évidemment, en pleine heure de pointe, la désorganisation de la ville était majeure.  Un évènement de vandalisme
 
 
 
 
 
 
 
qui a alerté la population et les élus et qui s'ajoute à toutes les manifestations violentes et non-violentes qui se multiplient depuis quelques semaines au Québec.

Ceux qui ont mené cette action ne sont pas encore identifiés, mais selon les médias, les enregistrements vidéo pourraient témoigner que ce sont des étudiants ou du moins, des jeunes dans la vingtaine. 

La grève des étudiants du Québec persiste toujours après 87 jours et les négociations avec le gouvernement ont donné sur des ententes qui ont été rejetées en bloc par les associations étudiantes.  Donc, l'issue de la crise semble introuvable!

Ce qui risque d'arriver à court terme, ce sont des actions drastiques de la part des étudiants qui ne voient aucune bonne volonté de la part du gouvernement et qui estiment que leurs requêtes ne sont pas entendues ni considérées.  La grogne augmente, créant des débordements et de plus en plus de violence dans les manifestations.  D'ailleurs, la liste des blessés s'allonge et la haine envers les autorités ne fait qu'augmenter.  Sans compter les agents provocateurs qui assurent qu'il y ait de la casse pour ainsi discréditer le mouvement étudiant, pour justifier des mesures restrictives comme la création de règlements sur l'interdiction de voiler son identité...

Aujourd'hui, suite aux actes de vandalisme dans le métro, tous les médias laissaient entendre que le "climat social est menaçé", que la "sécurité de la population est compromise".  À un certain niveau, oui.  Toutefois, ce que j'ai remarqué aujourd'hui, ce sont les allusions répétées à la crise d'octobre de 1970 où le gouvernement a créé une cellule de crise  à Montréal, qui a précédé la déclaration des "mesures de guerre", soit l'arrivée de l'armée dans les rues de Montréal.

Je crains que l'impasse du conflit étudiant et que la montée de violence qui tend à l'horizon vont nous amener droit vers un chaos social grandissant qui nécessitera, potentiellement, l'intervention de l'armée, la mise en place de "couvres-feu" et l'interdiction de rassemblement.  La perte des droits et libertés...

En écoutant les analystes, les journalistes, les politiciens, j'ai eu la nette impression que la situation de crise dans laquelle nous sommes actuellement risque de dégénérer à un point encore inestimé.  Je désaprouve totalement les actes qui ont été perpétré dans le métro, comme tous les actes de violence d'ailleurs, mais il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans la prise en charge du gouvernement, au niveau de la gestion de crise.  Il est permis de croire, sans tomber dans la "théorie du complot", que le conflit étudiant sert et servira à donner du capital politique au gouvernement et que la façon de gérer la crise fait partie d'un agenda bien précis...

Le droit de manifester n'est pas un droit, c'est un privilège.  Et nous le constaterons le jour où la protection de la paix sociale surpassera la légitimité de la cause des étudiants.

Quand nous entendrons les mots "terroristes domestiques", soyons sur nos gardes...
 
 


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