lundi 26 octobre 2015

La commission des droits des États-Unis oblige les employeurs à appliquer la charia...

Star23
La plupart des interprétations de la charia interdisent aux musulmans de consommer de l'alcool. Deux camionneurs musulmans ont fait valoir que cette interdiction les empêche de transporter de l'alcool, et ils ont eu gain de cause contre leur employeur qui les avait licenciés.  
Autrement dit, les employeurs ont l'obligation juridique de prévenir le «péché».


Le résultat serait probablement le même au Canada. C'est l'application de la doctrine juridique de l'obligation d'accommodement raisonnable des croyances religieuses. Avec cette doctrine, les commissions des droits et les tribunaux exportent l'obscurantisme dans l'ensemble de la société.


(EEOC) CHICAGO - Un jury fédéral de Peoria, Illinois, a attribué 240.000 $ à deux musulmans Somaliens-Américains qui ont été renvoyés de leur emploi comme chauffeurs de camion chez Star Transport, une entreprise de camionnage, pour avoir refusé de transporter de l’alcool, ce qui, d’après la US Equal Employment Opportunity Commission (EEOC) qui les représentait, violait leurs croyances religieuses.
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Le procès a débuté le 19 octobre, et le jury a rendu son verdict le lendemain après 45 minutes de délibérations.
Le juge James E. Shadid, juge en chef de la Cour de district des États-Unis pour le district central de l'Illinois, a donné raison à l’EEOC après que Star Transport eut admis sa responsabilité en mars 2015. Le procès avait pour but de déterminer le montant des dommages compensatoires et punitifs ainsi que les arriérés de salaire. Le juge a accordé à Mahad Abass Mohamed et Abdkiarim Hassan Bulshale la somme de 20.000 $ chacun en dommages-intérêts compensatoires et 100.000 $ chacun en dommages-intérêts punitifs. De plus, il a accordé à chacun d’eux environ 1500 $ en arriérés de salaire.
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L’EEOC a allégué qu’en 2009, Star Transport avait licencié Mohamed et Bulshale après qu'ils ont été requis de transporter de l'alcool. Les deux camionneurs ont dit à Star Transport que cela violait leurs croyances religieuses en vertu de la charia.
L’EEOC a également plaidé que Star Transport aurait pu accommoder les croyances religieuses des deux camionneurs, comme l’exige le Civil Rights Act de 1964 (Titre VII), mais ne l’a pas fait. L’EEOC a déposé une plainte devant la US District Court pour le District Central de l'Illinois à Peoria en mai 2013 (EEOC v. Star Transport Inc., n°13-cv- 1240).
«L’EEOC est fière de soutenir le droit des travailleurs à l'égalité sans avoir à sacrifier leurs croyances ou pratiques religieuses, a déclaré David Lopez, le conseiller juridique général de l’EEOC. Ceci est fondamental pour les principes américains de liberté religieuse et de tolérance».
L'affaire a été plaidée par les avocats de l’EEOC Aaron DeCamp et June Calhoun, ainsi que Diane Smason, superviseur.
Calhoun a déclaré: «C’est un résultat formidable. Star Transport a omis de fournir une formation sur la discrimination à son personnel des ressources humaines, ce qui a conduit à des résultats catastrophiques pour ces deux employés. Ils ont subi une injustice réelle qui devait être redressée. Par ce verdict, le jury a remédié à l'injustice en envoyant un message clair à Star Transport et d'autres employeurs qu'ils seront tenus pour responsables de leurs pratiques d'emploi illégales. De plus, le jury a signalé à M. Mohamed et M. Bulshale que la liberté religieuse est un droit pour tous les Américains».
Smason a déclaré : «Nous sommes heureux que le jury ait reconnu que ces deux plaignants, ainsi que tous les employés, ont le droit d'observer et de pratiquer leur religion, quelle qu’elle soit ».
Bulshale a commenté : «Ce jugement me rend fier d'être Américain».
L’EEOC applique les lois fédérales interdisant la discrimination en matière d'emploi. Des informations supplémentaires sur l’EEOC sont disponibles sur son site Internet www.eeoc.gov.

Source : Jury Awards $240,000 to Muslim Truck Drivers In EEOC Religious Discrimination Suit, EEOC, 22 octobre 2015. Traduction Poste de veille

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