mardi 23 septembre 2014

Datation et géologie – Ce moulinet n’existe pas officiellement...

Voici un exemple parmi d’autres de géologie avec datation comment dire… un peu déroutante.
Moulinet 1-2
Résumé : En 1980, un pêcheur du Tennessee, Dan Jones, découvrit un objet familier (un moulinet de canne à pêche) incrusté dans un rocher de la rivière. Cette roche caractéristique des Appalaches, la phyllithe, est donnée pour s’être formée lors de la séparation de l’Amérique et de l’Afrique, il y a 300 millions d’années !.. Or les faits montrent que le moulinet était présent lorsque la roche s’est formée. Dan Jones soumit le problème au département de géologie de l’Université, qui ne sut que dire.


Alors le chef du Département déclara : « Ceci n’existe pas, c’est une création de votre imagination ! ».
Bel exemple de fait dérangeant, écarté par la théorie dominante.
« Montrez-nous une preuve! » s’écrient parfois les sceptiques, insinuant par leur raillerie qu’il n’existe pas de fait fiable en faveur d’une Terre jeune. « Fournir la preuve » est exactement la raison d’être d’Apologetics Press. Et la « preuve » est justement ce que nous avons trouvé lors d’une sortie dans le sud-est du Tennessee le 12 février 2005. Là nous avons rencontré Dan Jones, qui nous a fait découvrir une anomalie géologique répondant exactement à l’idée d’une terre jeune. Pour citer M. Jones : « c’est quelque chose que vous ne devriez jamais voir ni espérer voir. » Mais elle existe et elle constitue une forte « preuve » que, de leur propre aveu, les géologues évolutionnistes ne peuvent pas expliquer. Lisez la suite.
Il y a plus de 25 ans, Dan Jones pêchait la truite dans la rivière Tellico. Ce jour-là il tomba sur quelque chose qui laisse encore aujourd’hui les géologues se gratter la tête.
Il raconte:  » Je montais sur une barre rocheuse et Il gisait là battu par l’eau. » Qu’avait découvert Jones ? C’était un banal moulinet
partiellement incrusté dans une roche (de la phyllithe) supposée avoir environ 300 millions d’années (d’après la datation évolutionniste).
Comprenant que personne ne voudrait le croire, Jones décida d’emporter la roche comme preuve de ce qu’il avait découvert. Dans notre entretien avec lui, il se souvient qu’il pêchait avec un ami, mais que celui-ci avait déjà quitté les lieux. M. Jones déclara: « Je marchais dans la rivière et suis tombé sur une barre, et Il gisait là. »
Pour que personne ne croie que cette anomalie est simplement un moulinet « légèrement fixé  » à la roche, sachez que Jones le transporte fréquemment en le tenant comme s’il s’agissait d’une poignée. D’ailleurs, il le souleva en notre présence, montrant à quel point le moulinet se trouve incrusté dans la roche.
Sachez aussi que les membres du Département de Géologie de l’Université du Tennessee, à Chattanooga, (UTC), ont examiné la roche et ont été totalement incapables de l’expliquer. Ils éliminèrent la possibilité d’un faux (comme d’une sorte de béton) en appliquant un test pour découvrir sa composition. Mais c’est là que la science s’arrête et que la spéculation commence.
Certains furent convaincus que le moulinet « avait foré son trou peu à peu  » dans la roche. Un autre professeur nota: « Peut-être que quelque phénomène bizarre causé par le flux rapide de l’eau lui a permis d’éroder son passage dans la roche. » Un autre géologue suggéra que c’était peut-être dû à quelque type de réaction chimique.
Cependant la spéculation cessa lorsque le patron du Département de Géologie arriva sur la scène. Richard Simms, dans un article qu’il écrivit pour le Chattanooga Times Free Press (« Le moulinet dans la roche: même les experts de géologie d’UTC ne peuvent pas expliquer cette rare découverte ») écrivit:
« Puis le gourou de la géologie apparut. Le patron du Département, le Dr. Habte Churnet, montra d’abord quelque indifférence envers le moulinet dans la roche jusqu’à ce que son entourage l’eût incité à un regard plus attentif. « Où avez-vous trouvé cela ?  » s’exclama-t-il. Le pêcheur raconta son histoire pour la dixième fois ce jour-là tandis que Churnet examinait la curiosité. Il ne fallut que quelques minutes avant que le chef géologue ne parvint à une conclusion qui provoqua des gloussements à travers la pièce. Avec grande autorité il déclara: « Je suis le patron du Département et je dis que ceci n’existe pas. C’est une création de notre imagination. »
Lorsque nous demandâmes à M. Jones s’il pensait que le directeur du département était sérieux avec sa déclaration, il répondit: « Oui, je pense qu’il l’est. Ils ne peuvent pas l’expliquer. »
Pour ceux qui voudraient évaluer cette preuve avec un esprit ouvert, voici les faits. Ce fut en 1897 que William Shakespeare Jr. breveta le premier moulinet. Ceci, par définition, limite à environ 100 ans l’âge de ce moulinet. Cependant, cette roche, qui pèse près de 9 kilos, aurait environ 300 millions d’années d’après l’échelle évolutionniste.
Ann Holmes, du département de géologie de UTC, déclara: « On l’appelle de la phyllithe. C’est une roche métamorphique des Appalaches, de la Zone Brevard, qui fut probablement formée lorsque l’Afrique et l’Amérique se séparèrent il y a environ 300 millions d’années. » M. Jones se souvient que les géologues paraissaient très familiers de ce type de roche, et il se rappelle qu’on lui avait dit que cette roche venait de l’époque où les continents se séparèrent. Ils lui dirent que les deux seuls endroits où l’on trouve ce genre de roche sont les Appalaches et l’Afrique.
La question évidente est alors: Que fait une roche vieille de 300 millions d’années – censée s’être détachée lorsque l’Amérique s’est séparée de l’Afrique – dans la rivière Tellico avec un moulinet incrusté dedans ? 
Cette « preuve » s’accorde-t-elle avec l’évolutionnisme ? Pas vraiment! Vous ne pouvez pas incruster un moulinet de 100 ans dans une roche formée depuis 300 millions d’années. Mais est-ce que cette preuve s’accorde avec une terre jeune ? Tout à fait. Nous soutenons donc que la roche n’a pas 300 millions d’années comme les évolutionnistes le prétendent. Au contraire, elle s’est formée récemment, permettant à un moulinet de 100 ans de s’y insérer au cours du processus. Que cela vous plaise ou non, cette « preuve » existe, comme nous pouvons l’attester. Nous l’avons vue de nos propres yeux. Nous avons parlé personnellement à
l’homme qui l’a découverte. Il a mis au défi les géologues évolutionnistes de la réfuter. Mais ils ne le peuvent pas.
Le problème, dans des cas comme celui-ci où les faits ne s’accordent pas à la théorie de l’évolution, est que ce sont toujours les faits qui sont finalement rejetés, et non pas la sacro-sainte théorie. Le « moulinet dans la roche » ne va pas avec ce qu’attendent les évolutionnistes, alors ils déclarent à l’improviste « Je suis le directeur du département et je dis que ceci n’existe pas; c’est un produit de notre imagination », et ils jettent les données plutôt que la théorie désormais réfutée. Les évolutionnistes abordent cette preuve scientifique avec l’une de deux options: soit ils l’ignoreront en espérant qu’elle disparaîtra, soit ils essaieront de la discréditer pour soutenir leur chronologie de longues durées. Souvenez-vous que tout effort pour discréditer cette preuve mettra inévitablement en question la légitimité de la science de tout le département de géologie de l’UTC, dont les membres ont personnellement examiné cet objet inusuel.
Les sceptiques demandent des preuves. Très bien, ceci est certainement un fait probant. La question devient alors : les sceptiques vont-ils accepter la « preuve » fournie par cette surprenante constatation scientifique? Si non, pourquoi ?
(Aimablement traduit par Claude Eon)
Source : Page 21 à 25 de la revue du Centre d’Etudes et de Prospective sur la science N°36
La revue est téléchargeable gratuitement sauf pour les derniers numéros disponibles uniquement par abonnement  : http://le-cep.org/larevue.html
Dans le numéro 60 en 2012 l’on peut lire également :
Le moulinet de la Tellico appelle une explication, apportée ici par l’auteur (Thomas Tarpley) en référence à ses travaux universitaires : dans certaines conditions physico-chimiques extrêmes, les cendrées volcaniques peuvent se transformer en roches feuilletées en un temps très court (de l’ordre de quelques semaines). Ce phénomène a d’ailleurs été constaté lors de l’explosion du mont Saint Helens en 1980. Or la géologie « classique » s’en tenait à la « théorie tranquille » de Lyell, dans laquelle d’immenses durées sont indispensables, tant pour expliquer d’amples mouvements de la croûte terrestre (comme la dérive des continents ou le plissement alpin), que pour justifier la théorie de l’évolution. Depuis quelques dizaines d’années, on voit cependant paraître nombre d’articles évoquant des mouvements tectoniques rapides et des conditions cataclysmiques, notamment le great anoxic event (A.O.E.), lié à des épanchements de lave profonde gigantesques en plusieurs points du globe : les great traps.

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