mardi 3 décembre 2013

Trop tard....

J'aurais bien voulu y croire.

Une minute, un instant, celui qui ressemble à l'éternité. Croire en l'être humain, en sa capacité à sursauter, à se relever, ne plus ramper.

Sans idéal, sans repère véritable, juste y croire.

Mais depuis trente ans que je regarde sérieusement ce monde, tous ceux que je croise, à qui je parle, avec qui je collabore parfois, je ne vois qu'individualisme, égoïsme, et élan pathétique pour s'accaparer un peu d'énergie. Comme ils ne peuvent la trouver en eux, ils puisent, constamment, chez autrui.

Des gens sincères, altruistes, réellement, j'en ai croisés aussi, mais si peu...

Donner un chiffre n'aurait aucun sens.

Si peu...


Alors tout ce cirque me fait doucement sourire. Rictus jauni et trans-lucide par les ans. Je ne me moque pas, j'ai l'impression d'être dans un jardin d'enfants où chacun raconterait les convictions de ses parents. Car il en va ainsi, partout.
Personne ou presque ne construit sa pensée, elle n'est que patchwork de récupérations diverses et variées. Le pire est que, de plus en plus, cette construction se fait par la télé, le cinéma, la propagande massive de la pensée unique.

J'avais dans l'idée de faire un grand article de synthèse, expliquant le pourquoi et le comment du "réchauffement climatique", de la "guerre contre le terrorisme", la dette, l'Europe... Mais à quoi bon?...
Ceux qui devaient comprendre ont compris, les autres me traîteront de fou, de conspirationniste.

Et pour quoi faire, d'ailleurs, car il n'y a absolument aucun moyen d'en sortir. La preuve?....

Ceux qui n'y étaient pas se sont fait bombarder, liquider, sont allés droit dans le chaos, sont retournés à l'age de pierre.

Qui voudrait cela? Certainement pas moi...

Quitter le Nouvel Ordre Mondial équivaut à un suicide collectif.

Les anciens lecteurs l'ont sûrement noté, je ne diffuse que très peu de billets sur l'état actuel de la société.

Il est trop tard. Les dés sont jetés.

Bonnets rouges ou noirs, ce qui est écrit va maintenant s'accomplir. L'heure est venue.

Je vous souhaite, à tous, bon courage.

Ce ne sera en rien une partie de plaisir.

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