dimanche 1 septembre 2013

Vérités sur le PROZAC...

Des documents confidentiels du 
fabricant du Prozac, prescrit à plusieurs millions de gens de par le monde, 
semblent établir un lien entre l’anti-dépresseur et des passages à l’acte 
violent ou suicidaire, indique samedi le British Medical Journal (BMJ).


 

Suicide, violence et Prozac : un lien suggéré par des documents confidentiels

L’hedomadaire écrit avoir reçu anonymement 
le mois dernier des documents internes de la socité, Eli Lilly, dont 
dispose maintenant l’administration américaine chargée des médicaments (FDA). 
Les documents suggèrent que Lilly était au courant depuis les années 1980 
d’effets préoccupants de la fluoxétine (principe actif du Prozac) et a 
cherché à les minimiser.
Les documents ont fait défaut en 1994 au 
procès qui a opposé Lilly aux victimes d’une tuerie survenue en 1989 dans 
le Kentucky (huit morts, douze blessés), dont l’auteur, qui était sous 
Prozac, s’est suicidé.
Les proches des victimes ont accusé le 
Prozac d’être responsable de la "rage meurtrière" de Joseph Wesbecker et 
le laboratoire de savoir depuis des années qu’il pouvait avoir des effets 
secondaires graves. Eli Lilly a gagné le procès mais avoué en 1997 avoir 
conclu un accord secret avec la partie adverse.
"Les documents paraissent suggérer un lien 
entre le médicament et les tentatives de suicide ou de violence", écrit 
Jeanne Lentzer, journaliste indépendante new-yorkaise, dans le BMJ.
L’un d’eux, du 8 novembre 1988, concerne 
les modifications comportementales et émotionnelles - sédation ou 
manifestations inverses (désinhibition, agitation, agressivité...) - dues 
au médicament, notés lors d’essais cliniques, relève-t-elle.
Ces dernières manifestations ont été 
signalées par "38 % des patients" sous Prozac, contre 19 % pour les 
personnes sous placebo (substance inactive), ce qui fait "19 % 
attribuables à la fluoxétine". La FDA n’a pas eu ces données alors qu’elle 
étudiait le dossier d’autorisation du Prozac, il y a 16 ans.
Pour le psychiatre américain Joseph 
Glenmullen, il n’est guère surprenant que la fluoxétine puisse causer des 
troubles importants du comportement, en raison d’effets similaires à ceux 
de la cocaïne sur la sérotonine (messager chimique du cerveau).
En réponse, Eli Lilly s’est contenté de 
déclarer par écrit que le Prozac avait "aidé à améliorer de façon 
significative des millions de vie", indique le BMJ. Il "a été "prescrit à 
plus de 50 millions de personnes dans le monde". Sa sécurité et son 
efficacité sont "bien établies", assure le laboratoire.
Le Prozac est un antidépresseur de la 
famille des "inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine" (ISRS). 
En 1991, après réexamen, la FDA a conclu à son innocuité. Elle n’a émis 
que très récemment une mise en garde générale contre le risque accru de 
tendances suicidaires chez les jeunes traités avec des anti-dépresseurs.
http://fr.news.yahoo.com/041231/202/47acg.html

Prozac : les effets secondaires occultés

Le Figaro » s’est procuré des documents 
internes du fabricant, confirmant les révélations du « British Medical 
Journal »
Selon le docteur Richard Kapit, qui a 
analysé le dossier du Prozac pour la FDA, « l’action antidépressive du 
Prozac chez les patients hospitalisés dépressifs n’a pas été démontrée ».
A lire également :

- Des 
résultats cachés par le passé.
- Antidépresseurs : 
un mode d’action mal connu.
- Pas 
d’obligation à rendre publics tous les essais.
- Vioxx : 
un expert déterminé à publier une étude négative.
Le Figaro s’est procuré des documents 
internes de la firme pharmaceutique Eli Lilly qui confirment les 
révélations du British Medical Journal, le 1er janvier 2005, sur la 
connaissance d’effets secondaires par la firme avant les années 90, 
relatives à leur médicament vedette, le Prozac. L’administration 
américaine chargée du contrôle des médicaments, la Food and Drug 
Administration (FDA) a accepté de réexaminer le dossier de la molécule qui 
est déjà dans le domaine public, donc « génériquable ».
Jean-Michel Bader [04 janvier 2005]
L’hebdomadaire de référence le British 
Medical Journal (BMJ) a révélé samedi 1er janvier avoir reçu d’une source 
anonyme des documents internes de la firme américaine Eli Lilly, fabricant 
du Prozac, évoquant un lien puissant entre les tentatives de suicide, les 
passages à l’acte et la prise de cet antidépresseur (nos éditions du 3 
janvier 2005). Ces données avaient cruellement manqué lors du procès 
retentissant que 161 plaignants avaient intenté en 1994 à la firme 
américaine, en prenant comme exemple emblématique le cas de Joseph 
Wesbecker. Cet ancien ouvrier imprimeur licencié, traité par Prozac, avait 
tué huit personnes et blessé onze autres en 1989 avant de se suicider.
Un des documents internes exposés par le 
BMJ, daté du 8 novembre 1988, consacré aux essais cliniques du Prozac, 
montrait que 38% des patients sous Prozac avaient une « activation » 
psychique (excitation mentale), contre 19% seulement pour les patients 
sous placebo. Agitation, attaques de panique, insomnies et agressivité, 
autant de phénomènes liés, pour le docteur Joseph Glenmullen (psychiatre à 
Harvard) à la similarité de l’action de la cocaïne et du Prozac sur la 
sérotonine (un médiateur cérébral). Le docteur Richard Kapit, qui avait 
analysé le dossier du Prozac pour la FDA, a déclaré ce week-end n’avoir 
pas eu, à l’époque, ces documents : « C’était pourtant leur responsabilité 
de nous les fournir et de les publier. » C’est le même docteur Kapit, 
signant le 3 octobre 1988 des documents internes de la FDA obtenus par Le 
Figaro, qui considérait que « l’action antidépressive du Prozac chez les 
patients hospitalisés dépressifs n’a pas été démontrée » avant de faire 
approuver malgré tout le produit ! Le nombre de morts associés à l’usage 
du Prozac, répertoriés au 15 octobre 1987 dans ce même document de la FDA 
était de 27 (dont 16 suicides et 1 homicide). Nombre de ces données ont 
largement été évoquées par le journaliste indépendant Guy Hugnet, dans son 
ouvrage paru en octobre 2004 : Antidépresseurs : la grande intoxication 
(1). Eli Lilly a réfuté hier les accusations de dissimulation, assurant 
avoir « systématiquement fourni aux autorités les résultats de ses essais 
cliniques et des enquêtes de surveillance ».
D’autres documents, que s’est procurés Le 
Figaro, montrent que, dès le 2 août 1978, les 12 membres du panel 
scientifique d’Eli Lilly évoquaient déjà, sous la houlette de Ray W. 
Fuller, chef du projet, le problème des effets secondaires : l’analyse des 
trois premiers essais cliniques humains de phase 2 du Prozac montre qu’il 
« y a eu un assez grand nombre de réactions adverses. Celles-ci sont 
variées et leur relation avec l’utilisation de la fluoxetine (NDLR : 
Prozac) n’est pas clairement établie ».
Le 25 mai 1984, B. V. Keitz, le 
représentant d’Eli Lilly à Bad Homburg (Allemagne de l’Ouest) dans un mémo 
aux dirigeants d’Indianapolis (D. et L. Thompson) résumait les conclusions 
des autorités fédérales allemandes sur le Prozac : « Les études 
comparatives avec des antidépresseurs de référence et contre placebo ont 
donné des résultats extrêmement variables. Dans trois études, le Prozac 
n’a montré aucune efficacité, dans les autres il était aussi efficace. » 
« La fréquence des effets secondaires était très élevée (plus de 90%) et 
ils ont eu pour conséquence dans presque toutes les études, des arrêts de 
traitements » chez les sujets recrutés. Ils concernent « 15 à 20% des cas, 
avec des symptômes du système nerveux central. Beaucoup d’entre eux 
ressemblant aux symptômes de la maladie sous-jacente (dépression), il faut 
s’attendre à une intensification et non à une amélioration des 
symptômes ».
L’agence allemande confirme là aussi le 
risque de suicide sous Prozac (16 tentatives dont 2 réussies en Allemagne) 
et estime « comme les patients les plus à risque (suicidaires) ont été 
exclus des études, il est probable que cette proportion élevée puisse être 
attribuée à une détérioration de l’état clinique (NDLR : dû au Prozac) ». 
Conclusion des autorités sanitaires allemandes : « Considérant les 
bénéfices et les risques, nous pensons que cette préparation est 
totalement inappropriée pour le traitement de la dépression. » Un an plus 
tard, le Prozac était sur le marché américain.
Note : (1) éditions du Cherche-Midi, 205 
pages, 18 ?.

Des résultats cachés par le passé

M. P. [04 janvier 2005] Ce n’est pas la 
première fois que des scandales surviennent à la suite de non-divulgation 
de résultats d’essais thérapeutiques, résultats qui auraient peut-être pu, 
s’ils avaient été connus, modifier les pratiques médicales. Ainsi, la 
firme pharmaceutique GlaxoSmithKline est poursuivie par le procureur de 
l’État de New York, Eliot Spitzer, pour avoir dissimulé des recherches sur 
son antidépresseur, le Deroxat, accusé d’avoir provoqué des comportements 
suicidaires chez les jeunes patients. Cette poursuite est consécutive à un 
éditorial du Lancet, enjoignant le groupe à divulguer toutes ses études 
sur ce médicament. Le Lancet, d’ailleurs, avait publié en mai 2004 une 
analyse de Graig Whittington (désignée « article de l’année 2004 » par 
cette revue) qui montrait que si l’on avait tenu compte de toutes les 
études sur les effets des antidépresseurs chez l’enfant, y compris celles 
non rendues publiques, on aurait su bien plus tôt que les risques étaient 
supérieurs aux bénéfices, alors que les travaux publiés étaient bien plus 
favorables aux médicaments.
Ce problème ne concerne pas que les 
antidépresseurs. Dans un article publié en février 2004 dans le British 
Medical Journal, deux médecins respectivement britannique et finlandaise, 
Klim Mc Pherson et Elina Hemminski, estiment là encore que si l’on avait 
disposé de tous les essais, y compris non publiés, il aurait été possible, 
dès 1997, de savoir que le traitement hormonal substitutif de la 
ménopause, loin de protéger le coeur comme on le répétait, majorait le 
risque cardiaque. C’est en réanalysant récemment des études non publiées 
obtenues auprès des firmes après intervention de la justice en Finlande, 
qu’elles ont pu parvenir à de telles conclusions.
Par ailleurs, la firme Pfizer avait publié 
dans le JAMA le 13 septembre 2000 l’essai Class sur l’anti-inflammatoire 
Celebrex avec six mois de recul montrant une absence d’effet secondaire 
majeur sur la sphère digestive. Les résultats au bout de 12 mois, 
nettement moins favorables, n’ont pas été eux publiés.
Le marketing en a 
fait des produits miracle Antidépresseurs : un mode d’action mal connu
Catherine Petitnicolas [04 janvier 2005]
Chef de file de cette génération de 
« nouveaux antidépresseurs » arrivés en fanfare au milieu des années 80 et 
parés de toutes les vertus, le Prozac a longtemps été perçu comme un 
produit miracle. Et de surcroît dépourvu des effets secondaires de ses 
prédécesseurs plus anciens, les dérivés tricycliques et imipraminiques, 
accusés de faire prendre du poids, de provoquer tremblements et bouche 
sèche. « Pourtant ces premiers antidépresseurs mis sur le marché à la fin 
des années 50 n’ont pas démérité,(.) mais ils ont été en partie 
disqualifiés car, trop anciens, ils rapportaient beaucoup moins d’argent 
aux laboratoires pharmaceutiques, estime le psychiatre Edouard Zarifian, 
auteur en 1996 d’un retentissant rapport sur la surconsommation de 
psychotropes en France. Pourtant ils restent toujours les standards de 
référence quand on veut évaluer une nouvelle molécule, à condition de se 
mettre dans les conditions d’équivalence de posologie. » Ce qui n’est pas 
toujours le cas. « D’où l’importance de savoir lire les dossiers, les 
disséquer même et être particulièrement attentif aux méthodologies mises 
en oeuvre pour affirmer que tel nouvel antidépresseur est plus efficace 
qu’un autre », confie ce spécialiste qui a oeuvré durant 19 ans en tant 
qu’expert auprès de l’Agence du médicament.
Quant au mécanisme d’action des 
« nouveaux » antidépresseurs, on ne dispose que d’hypothèses formulées à 
partir d’études réalisées chez l’animal. « Mais chez l’homme, il n’y a 
aucune démonstration définitive que ce mécanisme d’action, dit 
d’inhibition sélective de la recapture de la sérotonine, corresponde 
réellement au substrat biologique de leur effet thérapeutique », assure le 
professeur Zarifian.
En fait, le concept biologisant 
d’inhibiteur de la recapture de la sérotonine (IRS) est un argument 
marketing qui a fait la fortune des laboratoires. « Mais dans la réalité, 
l’Anafranil, l’un des plus vieux antidépresseurs mis sur le marché dans 
les années 60, est lui aussi un IRS et sans conteste le plus puissant qui 
soit », poursuit ce spécialiste pour qui il faut savoir rester modeste et 
bien faire la différence entre les discours avantageux du marketing et la 
réalité scientifique, encore balbutiante.
Par ailleurs aucun de ces « nouveaux » 
antidépresseurs n’agit plus rapidement que les anciens. Il leur faut 
toujours au moins deux à trois semaines avant que les premiers effets 
positifs ne se fassent sentir. Et dans 30% des cas, un pourcentage loin 
d’être négligeable, ils sont eux aussi inefficaces, mais il ne s’agit que 
d’estimation statistiques. « Lorsque l’on traite une personne donnée avec 
le bon antidépresseur et en s’aidant de toutes les ressources d’une 
psychothérapie bien conduite, on guérit pratiquement 100% des malades », 
affirme le professeur Zarifian. Mais pour l’instant, on ne dispose d’aucun 
index biologique pour prédire l’efficacité de telle ou telle molécule sur 
un patient donné. Ce qui explique bien des tâtonnements et des échecs lors 
de la mise en route d’un traitement .
« Pas d’obligation à 
rendre publics tous les essais
 »
Martine Perez [04 janvier 2005]
Aussi étrange que cela puisse paraître, 
tous les essais thérapeutiques effectués par les firmes pharmaceutiques 
pour évaluer l’efficacité et les effets secondaires des médicaments ne 
sont pas forcément rendus publics, ni même transmis aux autorités 
sanitaires. La seule obligation de l’industrie est de déclarer les essais 
cliniques en cours aux autorités sanitaires des pays où elles les 
effectuent. Cette situation est d’autant plus paradoxale que, si les 
firmes sont propriétaires des médicaments pendant leur période 
d’évaluation, elles vendent ensuite ces produits aux malades et aux 
institutions qui les remboursent. Or ces derniers ne disposent pas de 
toutes les informations concernant ces molécules. Pour obtenir une 
autorisation de mise sur le marché pour un nouveau médicament, les firmes 
mettent au point les protocoles d’évaluation, financent des médecins 
souvent universitaires pour réaliser des études et leur suggèrent parfois 
une manière optimale de présenter les résultats. Théoriquement, le dossier 
pour enregistrer un médicament doit comprendre les résultats de toutes les 
études. Mais ce n’est pas une obligation légale. « Les firmes doivent 
cependant tous les six mois faire état des données de pharmacovigilance 
qui leur sont notifiés (NDLR, c’est-à-dire des effets indésirables des 
médicaments) », explique le professeur Jean-François Bergmann (Hôpital 
Lariboisière, Paris). « C’est un vrai problème, ces études qui ne sont pas 
rendues publiques, confirme le professeur Jean-Louis Montastruc (Service 
de pharmaco-vigilance, Toulouse). Certes, à partir du 1er juillet 2005, 
tous les essais devront être répertoriés dans une base de données ». Ce 
sera une condition préalable à la publication des résultats dans une revue 
internationale. Une nouvelle directive européenne de 2004 demande aux 
firmes pharmaceutiques de transmettre aux autorités sanitaires tous les 
résultats des essais cliniques. Reste à savoir comment le texte sera 
appliqué.
Vioxx : un expert déterminé à publier une 
étude négative
[04 janvier 2005]
Un médecin expert de l’agence américaine 
chargée de la qualité des produits pharmaceutiques (FDA) est déterminé à 
publier, malgré des pressions, l’étude montrant les dangers cardiaques de 
l’anti-inflammatoire Vioxx, du laboratoire Merck, indiquait hier le 
Financial Times. David Graham pourrait faire paraître une version 
actualisée de cette étude, qui suggère que 139 000 Américains sont morts 
ou ont été gravement affectés par le Vioxx, dans la revue médicale 
britannique The Lancet. Merck avait volontairement retiré ce médicament du 
marché à la fin septembre.

Les suites de l’affaire Prozac

Le British Medical Journal corrige ses 
propos et présente ses excuses
Paris, le 01/02/05. LJS.com
Le British Medical Journal a fait « un 
gros coup » le 1er janvier 2005. Il publiait des lettres anonymes 
concernant le Prozac et visant Eli Lilly, le laboratoire pharmaceutique 
qui fabrique cet antidépresseur. Cette entreprise aurait passé sous 
silence des études qui démontraient que le Prozac rendait les patients 
traités agressifs et dangereux. Après enquêtes et vérifications, le 
journal présente ses excuses à l’entreprise. Nous vous en parlions le 3 
janvier 2005 (voir notre étude Une lettre anonyme dénonce un effet du 
Prozac). Le British Medical Journal a publiquement montré du doigt, dans 
son édition du 1er janvier 2005, le groupe Eli Lilly. Selon le journal, la 
société qui commercialise l’antidépresseur Prozac, aurait démontré dès les 
années 80 que son produit pouvait rendre les malades agressifs, violents 
et suicidaires. Sans toutefois en faire part aux hautes autorités. Pas 
même lors du procès de Joseph Wesbecker en 1994 (cet américain dépressif 
avait tué huit personnes et blessé 12 autres avant de se donner la mort. 
Depuis moins d’un mois, il était sous Prozac.)
Aujourd’hui, le British Medical Journal a 
fini sa seconde enquête : « à la suite de nos investigations, il est clair 
que ces documents avaient été communiqués au procès de Joseph Wesbecker » 
confirme-t-il dans son mot d’excuse. « Le BMJ est heureux de revenir sur 
ses propos et présente ses excuses au groupe Eli Lilly pour cette 
affirmation que, désormais, nous retirons. »
Rappelons tout de même que c’est une 
lettre anonyme qui avait mis le feu aux poudres. Une vérification avant 
publication n’aurait apparemment pas été de trop. Toujours est-il que le 
laboratoire pharmaceutique a accepté ces excuses.
Clémence Lamirand.
BMJ : Correction and apology. 
2005 ;330:211 (29 January),

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