lundi 9 septembre 2013

LA LUNE EST ELLE UN ANCIEN VAISSEAU CREUX ?

Dans les chroniques tibétaines, il est dit qu'aux temps « antédiluviens » il n'y avait pas de Lune dans le ciel. Ce thème fut repris par certaines légendes slaves. Le mystérieux Livre de la Révélation raconte que la Lune a été capturée par la Terre i1 y a treize mille ans.




Il est curieux de noter que la conquête lunaire a dissipé les mythes récents qui couraient sur la Lune pour mieux accréditer ceux dont l'âge est immémorial. 
C'est dans le numéro de juillet 1970 de la revue Spoutnik que deux scientifiques russes ont développé une thèse merveilleuse qui, à première vue, explique la totalité des singularités lunaires mises en évidence par la conquête de notre satellite. Selon Mikhaïl Vasine et Alexander Chtcherbakov, tous deux de l'Académie soviétique des sciences, la Lune est creuse ! Air connu ! Direz-vous.


 
Mais les deux savants ajoutaient que « la Lune n'est pas un satellite naturel de la Terre, mais un énorme planétoïde creux, construit par quelque civilisation hautement avancée et sophistiquée technologiquement, aménagé artificiellement à l'intérieur et qu'ils ont placé en orbite autour de la Terre i1 y a des milliards d'années (1)». Outre le carburant qui a dû servir au voyage, la cavité interne de la Lune « doit contenir aussi des accessoires et des appareils pour effectuer des réparations, des instruments de navigation, des dispositifs d'observation et toutes sortes de machineries (2)». 
« En d'autres termes, l'immense vaisseau spatial que constitue la Lune contiendrait tout ce qui est nécessaire pour jouer le rôle d'une espèce, d'arche de Noé conduite par des créatures intelligentes pour un voyage à travers l'espace qui dura des centaines de millions d'années. 
Peut-être était-ce le logis d'une civilisation entière d'êtres dont la planète originelle n'était plus capable d'entretenir la vie ? 
« Aujourd'hui, la Lune est soit une ville morte servant de tombeau à la civilisation qui s'y trouve en son sein, soit une coquille pleine d'instruments spéciaux, lesquels furent contrôlés automatiquement longtemps après que le satellite fut abandonné en orbite terrestre par ses habitants à une époque difficile à préciser. Ainsi, la Lune est une sphère entourée d'une paroi fine. Probablement cette enveloppe extérieure est formée de deux couches dont une externe grossièrement façonnée qui absorbe les chocs des impacts météoritiques et dont l'épaisseur doit atteindre trente-deux kilomètres. 
« En dessous de l'enveloppe intérieure, il y a probablement des gaz qui constituent une atmosphère pour entretenir la vie et qui sont aussi utilisés dans des desseins technologiques tels que la croissance des légumes et diverses autres plantes. Encore plus bas, doivent se trouver les " zones de vie ", dans le noyau de la Lune, avec les réserves de fuel, les machines et tous les divers équipements requis pour produire la lumière, l'air conditionné et les autres besoins nécessaires à une civilisation totalement auto- nome. Une telle structure interne creuse de la Lune doit expliquer pourquoi la densité de la Lune est trois fois moindre que celle de la Terre. 
« A première vue, notre théorie peut paraître folle, écrivaient Vasine et Chtcherbakov, mais plus nous examinons avec soin toutes les informations recueillies par l'homme sur la Lune, plus nous sommes convaincus qu'il n'y a aucun fait qui contredise notre thèse. Aucun scientifique étudiant l'origine de l'univers n'a une théorie sérieuse pour expliquer comment le système Terre-Lune est arrivé à se former. » 
Et d'énumérer les nombreux mystères lunaires qui trouvent une solution rationnelle quand on leur applique l'hypothèse du vaisseau spatial. La taille des cratères va jusqu'à 150 kilomètres de diamètre mais leur profondeur ne dépasse jamais 3 kilomètres. Pourquoi ? Tout simplement parce que les météorites les plus grosses ont été arrêtées par la carapace blindée... 
Le fond des cratères lunaires n'est pas concave mais convexe. Cela vient du fait que la coque lunaire est arrondie. 
Le « Mur droit » est le bord d'une partie du blindage qui s'est relevée sous l'effet d'un terrible impact météoritique. Que sont les « mers » plates de la Lune ? Mais des régions où l'enveloppe protectrice externe est déchirée et a été remplie par l'équipage d'une sorte de ciment qui, en séchant, est devenu lisse. Pourquoi ces régions ont-elles un pouvoir gravitationnel plus fort que les autres ? Parce que l'équipage mit plus de ciment là où se situent les pièces de réparation les plus grosses. 
C'est là qu'on aurait en outre localisé les énormes mascons (Concentrations de masse énormes qui ont la particularité de perturber la trajectoire des sondes en orbite.) 
Certains rochers rapportés de la Lune ont un fort pourcentage de métaux rares et ils possèdent une résistance extraordinaire à la chaleur et à la corrosion. Ce sont des morceaux détachés de la croûte blindée par des impacts. 
La différence marquée entre les faces visible et invisible de la Lune, cette étrange « dichotomie » pourrait aussi résulter d'une exposition inégale aux astéroïdes au cours du périple qui amena ce Spoutnik gigantesque dans la périphérie terrestre. Les savants soviétiques ont ainsi trouvé une cause au déroutant magnétisme lunaire, aux vibrations sans fin que déclenche le moindre impact sur le lurain, à l'âge fantaisiste de la Lune, aux émanations accidentelles de gaz - ce seraient des fuites ou purges de l'atmosphère interne de l'astronef et au fait aussi que l'orbite lunaire est proche d'un cercle parfait. 
Cette accumulation d'arguments en faveur de cette thèse extravagante n'impressionne pas James Oberg qui parle à son propos de la « farce spatiale soviétique ». Et de déplorer amèrement que l'article de Spoutnik ait été traduit en anglais et ait fait des émules. Tel le docteur G. E. Mueller de la N.A.S.A. qui, reprenant la théorie à son compte dans un propos tenu à Sidney en Australie, déclarait qu'elle seule pouvait expliquer les réverbérations causées par le crash du module lunaire d'Apollo 12 et ensuite par celui du troisième étage de la fusée Saturne porteuse d'Apollo 13. 
Dans un article paru dans Beyond Reality d'octobre 1977, Don Wilson, supporter américain de la Lune creuse, rapporte que de nombreux physiciens et astronomes ont lu son livre : Notre mystérieux vaisseau spatial lunaire, sans y déceler la moindre erreur scientifique fondamentale. Donc, selon Don Wilson, un nombre de plus en plus grand de savants en viennent à tenir la théorie soviétique comme valide. Oberg note que Wilson se garde bien de citer des noms et que lui-même pourrait énumérer une foule d'inexactitudes scientifiques qui le convainquent que Wilson est un « ignorant ». 
George Leonard, bien entendu, abonde dans le sens de Wilson en écrivant gratuitement que des physiciens britanniques d'Oxford et de nombreux scientifiques soviétiques, ont adopté l'idée du vaisseau spatial pour la Lune. Wilson, pour sa part, rappelle l'interprétation de l'astrophysicien soucoupomane, le Dr Morris Jessup qui, autour des années 60, ayant étudié les phénomènes lumineux remarqués sur la Lune, avait conclu que l'astre devait être occupé par des extra-terrestres qui y avaient établi leur base. 
A l'appui de son idée fixe, Wilson retient aussi les résultats de l'analyse des mouvements de la Lune faite par le Dr George MacDonald, de la N.A.S.A., qui semble indiquer que la Lune est plus dense à sa surface qu'à son intérieur ! Le Dr Sean C. Solomon, du M.I.T., au vu des dernières valeurs du « champ gravitationnel » (sic) de la Lune, infére lui aussi « l'effrayante possibilité » que la Lune puisse être creuse. Et comme Chklovsky et Sagan ont écrit qu'un satellite naturel ne peut être creux, un article publié dans Science News (29 novembre 1974) proposait que notre si bizarre Lune soit une sphère creuse en titane » ! 
Décidément, l'esprit humain a une propension marquée à croire creux tout ce qui l'entoure. Est-ce dans l'espoir d'y chercher refuge un jour ? Nous ne serions pas étonnés que les psychanalystes trouvent dans cette tendance quelque instinct secret hérité de la période prénatale que chaque individu a vécu dans la cavité utérine de sa mère ! 


NOTES : 
1. Our Mysterious Spaceship Moos, déjà cité. 
2. Info, vol. 2, n° 3, automne hiver 1970. 
D'après le livre de Michel Granger « La face cachée du ciel » 

Zghikh El Hassan 

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