jeudi 21 mars 2013

L’abominable homme des beiges...

beige
Beige qualifie la laine naturelle ou toute étoffe qui n’a reçu ni teinture, ni blanchiment. Wikipedia.


 
Je n’ai pas le goût d’être méchant. Juste le goût de découvrir une créature qui sait flatter un chat dans le sens du poil, mais qui est capable d’assassiner des enfants, ou tout simplement de déclamer que G.W Bush est un  salaud tout en étant salaud.
Les méchants « purs », j’arrive à les gober… Le méchant beige, je n’y arrive pas. Tout simplement qu’ils sont entre deux mondes et un milliard de dénis intérieurs tous calfeutrés par les religions, les croyances, les crédos de société ou par leur nombril dans lequel ils essaient d’enfanter un cerveau.
C’est désolant… Nous sommes pour la plupart tous affublés de travers, de petits défauts pardonnables, nous nous aimons et détestons à la fois. C’est l’avantage de n’avoir qu’un ou deux chats à la maison : on ne peut que les aimer. Et même s’ils font leurs besoins sur le sofa, on ira voir un psy de chat, ou ci de ça pour en trouver la raison. Mais on dira, au final, que le chat n’est qu’un chat. Alors on lui pardonnera.
Pour les humains c’est différent… Un chat n’a pas d’égo, il n’a que des comportements à la Pavlov ( merci à ma fille de le rappeler) : À partir de 1889, le physiologiste montra que si l’on accoutumait un chien à accompagner sa nourriture d’un stimulus sonore, ce dernier pouvait à la longue déclencher la salivation de l’animal sans être accompagné de nourriture. (Wiki) .
Le machiavélique humain, beige, voudra créer sa récompense à la mesure de son nombril. J’ai connu des beiges, avec une large culture humaniste, déclarant les horreurs des dirigeants, mais tout en cultivant – sans le savoir – une horreur et un comportement venimeux.
Ils veulent de la couleur, et se nourrissant des couleurs de tout le monde, finissent par un beige-brun.
Il s’aime tellement qu’il ne sait pas aimer quelqu’un d’autre. Son soi-disant  « amour » passera par la finesse de son cerveau, sa capacité d’analyses, pour n’aboutir, en fin de compte qu’à lui ou elle. Peut importe le genre.
 BRAZIL-ANIMALS-TRAFFICKING
Dans les rôles sociaux importants, le beige déguisé est un peu plus facile à identifier. Mais dans le quotidien, l’abominable homme des beiges se présentera comme étant simple  ( il n’a pas le choix, puisqu’il n’est pas célèbre).
Dans la sphère des célébrités, des dirigeants, il se présentera comme simple pour atténuer son plumage que trop voyant.
Les deux catégories font toutefois des dégâts importants.
Si l’un a le pouvoir d’en faire, il le cache. L’autre, le soi-disant humble, vous enchantera par sa manière de camoufler son plumage.
Vous avez le beige au pouvoir, sorte de philanthrope « sniper » et l’autre, sniper réel, déguisé en philanthrope.
Nous vivons dans un monde de « beiges » camouflés.
Et, étonnamment, ceux qui cherchent un peu de couleur pour se rafraîchir et se pavaner, finissent par n’être que des perroquets. En buvant trop de couleurs, on risque de devenir bien beige. Soit par innocence, soit par soif de pouvoir. Avaler ce qu’on ne connaît pas est risqué…
Et une fois au pouvoir, il y aura toujours quelqu’un pour vous imiter puisque la race humaine, bien assoiffée, se nourrira de ce qu’elle peut avaler pour devenir Calife à la place du Calife. Ou la grenouille voulant devenir bœuf…
En ajoutant à cela la grande faim de l’avoir, dans 30 ans, il n’y aura plus de saisons : pas d’hiver blanc, ni d’été vert.
L’an beige.
Mais ils diront aux gents qu’ils sont « beige ».
On vous vendra de la couleur à tous les coins de rue de la Terre ronde. On dira que vous êtes monochrome.
C’est là l’astuce du vendeur.
L’avenir appartient à ceux qui n’achèteront plus rien….
Gaëtan Pelletier
21 mars 2012

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