samedi 23 février 2013



Ils sont partout: dans les poubelles, entre les rails du métro et même dans les appartements... Les New-Yorkais étaient presque devenus indifférents à la présence des



 rats.
Mais, mardi, une élue locale a tapé du poing sur la table. «Trop c’est trop» pour Jessica Lappin. La raison de sa révolte: l’ouragan Sandy a entraîné le déplacement de la population des rats des zones côtières vers les quartiers résidentiels à l’intérieur des terres. Dans certains secteurs de Brooklyn et de Manhattan, le nombre de cas reportés d’infestation a doublé voire triplé par rapport à la même période l’an dernier: déjà 123 cas dans le Lower East Side, quartier branché de Manhattan, contre 102 en 2012. Dans tout le sud de l’île, on dénombre désormais 16 cas, contre seulement 7 l’an dernier, selon les statistiques recueillies par le New York Times. «En tant que New Yorkais, nous avons une certaine tolérance envers les rats, souligne Jessica Lappin. Mais c’est un problème de santé publique et la population est inquiète à juste titre»».
Face à cette invasion de rongeurs, l’élue veut sortir les grands moyens: renforcement des équipes d’extermination et une campagne de dératisation de six mois pour éradiquer la vermine sans en faire peser le coût sur les propriétaires d’immeubles. Il y a urgence selon elle, certains commerces mettant la clef sous la porte à cause de ces bêtes.
Les New-Yorkais peuvent se consoler en se disant qu’ils ne sont pas les seuls aux Etats-Unis à être confrontés au problème: Washington, Boston, Houston et Chicago ont tous connu en 2012 une augmentation des plaintes liées aux rats, résultat d’un hiver relativement doux et de coupes dans les budgets d’entretien municipaux.
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