mardi 8 janvier 2013

Une méthode pour prédire les séismes ...





6 janvier 2013 – CALIFORNIE

Il y a 2300 ans, des hordes de souris, serpents et insectes s'enfuyaient de la cité grecque de Héliké sur le golfe de Corinthe(à l'ouest d'Athènes, NdT). ''Après le départ de ces animaux, un séisme arriva pendant la nuit,'' a écrit l'ancien écrivain romain Claudius Aelianus. ''La cité s'est affaissée ; une vague immense l'inonda et Héliké disparut.'' 
 


Depuis, des générations de scientifiques et d'historiens ont utilisé un éventail ahurissant de méthodes pour tenter de prédire les séismes. Le comportement des animaux, les changements du temps et les sismographes, tout a échoué. Une théorie est que lorsqu'un séisme menace, la roche ''passe par un étrange changement,'' en produisant d'intenses courants électriques, dit Tom Bleier, un ingénieur en satellite du projet QuakeFinder (découvreur de séismes), financé par sa société affiliée Stellar Solutions, à Cambridge dans le Massachusetts. 

''Ces courants sont très importants,'' a dit Bleier lors d'une conférence. ''Ils sont de l'ordre de 100.000 ampères pour un séisme de magnitude 6 et d'un million d'ampères pour une magnitude de 7. C'est presque comme un éclair, mais en souterrain.'' 

Pour mesurer ces courants, l'équipe de Bleier a dépensé des millions de dollars pour installer des magnétomètres le long des lignes de faille de Californie, du Pérou, de Taïwan, et de la Grèce. Les instrument sont suffisamment sensibles pour détecter des impulsions magnétiques venant de décharges électriques à 16 kilomètres de là. 

''Dans une journée normale le long de la faille de San Andreas, on peut voir 10 impulsions par jour'', a-t-il dit à National Geographic News. ''La faille est toujours en mouvement, elle grince, craque et crépite.''

Avant un gros séisme, le bruit de fond des décharges d'électricité statique doit grimper en flèche, a dit Bleier. Et c'est vraiment ce qu'il prétend avoir vu avant une demi-douzaine de séismes de magnitude 5 et 6 dont il a pu enregistrer les précurseurs. ''Cela peut monter peut-être jusqu'à 150 ou 200 impulsions par jour.'' Le nombre d'impulsions, ajoute-t-il, semble fortement augmenter deux semaines avant le séisme puis retomber au niveau du bruit de fond jusqu'à peu de temps avant un mouvement tectonique. ''C'est le modèle que nous cherchons.''


SOURCE



Traduit par Hélios

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