mardi 20 novembre 2012

La grenouille prend un bain...





De nombreux lecteurs s’interrogent sur l’urgence ou pas de quitter les grandes villes dans la perspective d’émeutes. Un constat doit être fait pour le moment : les découragés sont pour le moment silencieux, comme démobilisés, écœurés.



Il y a une démotivation en France ou une résignation. Il est vrai que chez nous la crise est très légère. Sans doute faudra t-il attendre la prochaine dégradation de la note de la dette de la France pour entrevoir l’arrivée d’un autre paradigme, plus inquiétant.
Est-ce que les gens ont peur de l’avenir ? Est-ce que l’individualisme domine ? Est-ce la règle du chacun pour soi ? Combien pensent que manifester ne sert à rien ?
Les membres du  gouvernement Ayrault annoncent que la courbe du chômage va continuer à progresser inexorablement, au moins pendant plusieurs mois. Il n’y a de fait aucune réaction.
La technique des manipulateurs d’opinion ressemble un peu à celle de la grenouille que l’on met à l’eau. Si vous la jetez dans l’eau bouillante, c’est-à-dire une crise brutale, elle va tout de suite bondir hors de l’eau. Mais si vous la mettez dans l’eau froide et que, tout doucement, vous augmentez la température jusqu’à l’ébullition, elle va finir par s’endormir. Les gens n’ont-ils pas cette réaction ?… du moins pour le moment.

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