jeudi 17 mai 2012

un certain hiver 1777 la vision de Georges Washington

Le visiteur angélique
En levant les yeux, je vis debout devant moi une femme particulièrement belle (pouvant représenter ...
[mais on a souvent parlé aussi de la Vierge Marie]). Une mystérieuse voix angélique (une voix mâle) parlait d’au-delà d'elle [la voix d’une Personne trinitaire dont Notre Dame vient porter la parole ?]. Ma langue était devenue inutile, comme paralysée. Peu à peu, l'atmosphère environnante semblait s’être remplie de sensations et de lumière.

Le premier péril : la guerre d’indépendance (1775-1783)







l'Amérique
« Fils de la République », dit la même voix mystérieuse, « regardez et apprenez ». A ce moment, je vis un être sombre, un être d’ombre, comme un Ange, debout ou plutôt flottant dans les airs, entre l'Europe et l'Amérique. Recueillant de l'eau de l'océan dans le creux de chaque main, il en aspergea un peu l'Amérique avec sa main droite, tandis que de sa main gauche, il en jetait sur l'Europe. Immédiatement, s'élevèrent de ces pays les deux parties d’un même nuage qui s’unifia à mi-océan. Pendant un certain temps le nuage est resté stationnaire, puis il s’est déplacé lentement vers l'ouest, jusqu'à envelopper l'Amérique dans ses plis obscurs. De violents éclairs d’orage brillaient à travers lui, par intervalles, et j'ai entendu les gémissements étouffés et les pleurs du peuple américain [il s’agit de la guerre révolutionnaire d’Indépendance].
Une seconde fois, l'ange sombre préleva de l'eau de l'océan, et il la répandit comme précédemment. Le nuage noir fut alors ramené vers l'océan, dont le soulèvement des flots disparut. Une troisième fois, j'ai entendu la voix mystérieuse : « Fils de la République, dit-elle regardez et apprenez ». Je jetai les yeux sur l'Amérique et je vis des villages, des villes et des cités surgissant les unes après les autres, jusqu'à ce que toute les terres, de l'Atlantique au Pacifique, en soient parsemées.
[Le premier drapeau des États-Unis fut adopté le 14 juin 1777, moins d’un an après la Déclaration d’indépendance (4 juillet 1776). Il ne comptait alors que treize étoiles à son canton. Vingt-sept versions successives ont existé, chacune adoptée pour rendre compte de l’augmentation du nombre d’États dans l’Union. La version actuelle à cinquante étoiles est la version officielle depuis le 4 juillet 1960, suite à l'intégration de Hawaï le 21 août 1959 comme 50e État. Ce drapeau est celui de la république fédérale, cependant chaque État fédéré possède également son propre drapeau. Emblème représentant les États-Unis dans leur complexité, le drapeau est perçu par le peuple américain comme un symbole de démocratie et de liberté garanties par la Constitution.]
Le second péril : La guerre de Sécession (1861-1865)
Encore une fois, j'ai entendu la voix mystérieuse dire : « Fils de la République, voici qu’arrive la fin du siècle [le XVIII°], regardez et apprenez ». Alors l’ange sombre tourna son visage vers le sud, et de l'Afrique [allusion à l’importation des esclaves d’Afrique, l’esclavage étant institué en Amérique dès la deuxième moitié du XVIII°], je vis un spectre de mauvais augure approcher de notre terre. Il passa lentement sur chaque ville et village de cette dernière. Les habitants y étaient eux-mêmes à présent résolument rangés en ordre de bataille les uns contre les autres.
Alors que je continuais à regarder, j'ai vu un ange lumineux, et sur son front reposait une couronne de lumière sur laquelle était inscrit le mot « Union » ; dit : « Souvenez-vous que vous êtes tous frères ». Instantanément, les habitants, jetant loin d'eux leurs armes devinrent des amis une fois de plus, et s’unirent autour du Drapeau National.
Le troisième Péril : des pays étrangers attaquent les Etats-Unis
« Et j'ai encore entendu la voix mystérieuse dire : « Fils de la République, regardez et apprenez ». A ces mots, l'ange sombre, semblable à une ombre, plaça une trompette à ses lèvres et souffla trois sons distincts ; et prenant de l'eau de l'océan, il la répandit sur l'Europe, l’Asie et l’Afrique. Puis mes yeux virent une scène effrayante : de chacun de ces pays se levèrent d’épais nuages ​​noirs qui se sont bientôt réunis en un seul. Toute cette masse brillait d’une lumière rouge sombre [le communisme], à travers laquelle j'ai vu des hordes d'hommes armés, qui, se déplaçant avec le nuage, gagnèrent par terre et par mer le sol de l’Amérique.
Notre pays était enveloppé dans cette masse de nuages, et j'ai vu ces vastes armées dévaster l'ensemble du pays et brûler l’ensemble des villages, villes et cités que j’avais vu surgir. Comme mes oreilles entendait le tonnerre du canon, un cliquetis d'épée, et les cris et les pleurs de millions de personnes dans un combat mortel, j'ai entendu à nouveau la voix mystérieuse qui disait : « Fils de la République, regardez et apprenez ». Quand la voix eut cessé, l'ange noir semblable à une ombre porta sa trompette une fois de plus à sa bouche, et souffla d’un souffle long et terrible. Aussitôt une lumière semblable à mille soleils brilla au dessus de moi et descendit [du ciel] en perçant et dispersant en fragments le sombre nuage qui enveloppait l'Amérique.
Au même moment, l'Ange sur la tête duquel brillait encore le mot Union, et qui portait notre drapeau national dans une main et une épée dans l'autre, descendit des Cieux assisté de légions d’Anges blancs. Ils se joignirent aussitôt aux habitants de l'Amérique que je sentais pratiquement vaincus mais qui, immédiatement, y puisèrent un courage nouveau, reformèrent leurs rangs brisés et reprirent le combat.
Encore une fois, au milieu du bruit effroyable de la bataille, j'ai entendu la voix mystérieuse dire : « Fils de la République, regardez et apprenez ». Comme la voix se taisait, l'ange sombre puisa pour la dernière fois de l'eau de l'océan et la répandit sur l'Amérique. Instantanément le nuage sombre disparut, ainsi que les armées qu'il avait apportées, laissant les habitants de la terre victorieux !
Puis, une fois de plus, je vis les villages, les villes et les cités surgissant là où je les avais vus auparavant, tandis que l'Ange lumineux, plantant au milieu d'eux la bannière d'azur qu'il avait apportée, cria d'une voix forte : « Tant que demeurent les étoiles, et que les cieux dispensent leur rosée sur la terre, l'Union durera ». Et prenant de son front la couronne sur laquelle était blasonné le mot « Union », il le plaça sur le drapeau tandis que le peuple, à genoux, disait : « Amen ».
 
Conclusion :
 La scène a instantanément commencé à s'estomper et se dissoudre, et à la fin je n'ai plus rien vu, sauf la vapeur que j'avais d'abord vu s’élever en tournoyant. Cela a également disparu, et je me suis trouvé une fois de plus regardant le mystérieux visiteur, qui, avec la même voix que j'avais entendue, dit : « Fils de la République, ce que tu as vu doit s’interpréter ainsi : trois grands périls menaceront la République. Le plus effrayant est le troisième, mais dans ce grand conflit, l'ensemble du monde uni ne prévaudra pas contre elle. Que chaque enfant de la République apprenne à vivre pour son Dieu, sa terre et l'Union ».
A ces mots la vision disparut, je me suis levé de mon siège et j’ai compris que j'avais eu une vision dans laquelle la naissance, le progrès, et le destin des États-Unis m’avaient été montrés. Et ainsi selon cette vision, il y a encore de l'espoir pour l'Amérique : qu’elle vive pour Dieu et garde la foi, et elle finira par être victorieuse, avec l'aide de Dieu, après avoir surmonté ce troisième péril [c’est-à-dire l’attaque par des pays étrangers]. »


  SOURCE

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