jeudi 31 mai 2012

Civilisations jumelles (11)

8. Les divinités éléphants jumeaux



BALINAIS : Une tête d'éléphant à l'entrée d'un
temple balinais. Ici, l'éléphant pourrait ou non précéder la pratique de l'hindouisme sur l'île. Dans l'hindouisme, la divinité la plus largement adorée des dieux hindous est le Seigneur Ganesha : le Dieu éléphant. Il représente la « parfaite sagesse » et est considéré comme « l'enleveur d'obstacles » et le « dispensateur de prospérité. » Il combine la nature de deux êtres des plus intelligents — l’homme et l’éléphant.

MAYA : Une tête d'éléphant sur une sculpture maya. Les têtes d'éléphant sont importantes dans l'art et la sculpture de toute l'Amérique ancienne. C'est un peu un mystère, étant donné que les éléphants sont censés avoir disparu de l'Amérique il y a environ 10 000 ans, lors du déclin de l'âge de glace. Dans le passé, les chercheurs ayant souscrit aux théories diffusionistes pensaient que l'image de l'éléphant avait été créé par les Mayas eux-mêmes soit parce qu’ils étaient issus de l’ancien monde soit parce qu'ils avaient vu eux-mêmes des éléphants après un voyage. Il est également possible que les cultures des Amériques soient beaucoup plus anciennes que ne le pensent les universitaires et qu’elles remontent à une époque où les éléphants y vivaient toujours. Le chirurgien et sinologue britannique W. Perceval Yetts (1878-1957) a écrit:
''Déjà en 1813, des doutes ont été lancés sur le côté autochtone attribué à la culture maya, et il y a une dizaine d'années le célèbre anatomiste, le professeur G. Elliot Smith, a ravivé certains des vieux arguments et les a renforcé avec de nombreuses ingénieuses spéculations …pour prouver qu'un certain motif utilisé dans les dessins mayas était dérivé de l'ancien monde. Le motif est bien affiché deux fois sur un monolithe sculpté à Copan…et le professeur Smith était champion de l'identification de ces deux formes en tant que têtes d’éléphants, et, par-dessus tout, en tant que têtes d’éléphants indiens.''
— W. Perceval Yetts, Eléphants et Art Maya

9. Des temples en forme de monstre avec d'énormes gueules en guise d’entrée.



BALINAIS : C'est le temple de Goa Gajah, également appelé Caverne de l'éléphant. Sur la façade de la grotte, il y a un énorme masque zoomorphe avec une bouche en guise d’entrée de la grotte. À côté de cette figure en relief diverses créatures et démons menaçants sont sculptés dans la roche à l'entrée de la grotte. Le personnage principal était autrefois considéré comme un éléphant, d'où le surnom caverne de l'élephant. Le site est mentionné dans le poème javanais Nagarakertagama écrit en 1365. Un vaste lieu de baignade sur le site n’avait pas été fouillé avant les années 1950. Ils semblent avoir été construits pour repousser les mauvais esprits.


MAYA : Uxmal : Pyramide du Magicien. Sur la façade d’entrée de la pyramide il y a un énorme masque zoomorphe avec une bouche en guise d’entrée de la grotte. À côté de cette figure en relief diverses créatures et démons menaçants sont sculptés dans la roche à l'entrée. Linda Schele (1942-1998), un expert dans le domaine de l'épigraphie (étude des inscriptions réalisées sur des matières non putrescibles, comme la pierre ou l'argile, NdT) et du symbolisme mayas, a écrit:
« Les façades de l'architecture maya servaient d'avant-scène pour des rituels et étaient porteuses d’importants symbolismes religieux et politiques. Une des techniques les plus impressionnantes a été de traiter la façade entière comme une grande tête de monstre avec une bouche en guise d’entrée, comme pour la pyramide du magicien à Uxmal… …Les personnes entrant dans ces bâtiments semblent marcher dans le gosier du monstre. »
Linda Schele, iconographie des façades architecturales mayas au cours de la dernière période classique

10. Symboles de croix Chakana


BALINAIS : Les érudits ont généralement ignoré ce symbole spirituel ésotérique qui se répète sur les monuments balinais en pierre, montré ici sur le pavillon Bali de Taman Mini. Mais dans la culture andine (Incas, pré-Incas), ce symbole est bien connu en tant que « Chakana », qui signifie «Croix Inca. » Pour la mythologie Inca, la Chakana symbolise ce qui est connu dans d'autres mythologies comme l'arbre du monde (c'est-à-dire, l'arbre de vie). Une croix en forme de degrés, avec trois marches de chaque côté, composée d'une croix à branches égales indiquant les points cardinaux de la boussole, et d’un carré superposé.

MAYA : Des symboles Chakana semblables à ceux créés par les Incas et les pré-Incas de la Cordillère des Andes au Pérou existent dans l'art et l'architecture Maya et où ils détenaient le même sens religieux et servaient le même but spirituel. Comme à Bali, la Chakana prend la forme d'une croix en degrés, avec trois seuils de chaque côté. Elle est composée d'une croix à branches égales indiquant les points cardinaux de la boussole, et d’un carré superposé.


11. Point du Troisième œil sur le front entre les yeux



BALINAIS : des visages et des sculptures balinais sculptés sur bois à gauche affichent le point du troisième œil sur le front, symbole de l'antique « 3ème œil » expliqué dans les religions, les mythologies et les systèmes spirituels des cultures autochtones du monde entier. Le troisième œil est disponible pour nous tous et nous pouvons l’ouvrir et l'utiliser pour voir l’« âme intérieure, » qui est ce que nous sommes vraiment (c.-à-d., nous sommes l'âme, pas le corps).

MAYA : Les visages de pierre maya de droite affichent le point du troisième œil sur le front, symbole de l'ancien «3ème œil», expliqué dans la religion maya.

12. Les portes « triptyques » des temples, avec accentuation de la porte centrale.


BALINAIS : Le temple triptyque trois-en-un est courant à Bali, visible sur d'innombrables temples partout sur l'île. Le modèle du triptyque se rapporte à l'enseignement central de la religion balinaise indigène, liée au troisième œil.


MAYA : Le temple triptyque trois-en-un est commun au Mexique, visible sur d'innombrables temples mayas, aztèques et autres partout dans le Yucatan. Le modèle du triptyque se rapporte en général à l'enseignement central dans la religion maya indigène et la religion précolombienne.



Pourquoi les chercheurs échouent-ils dans l'étude des analogies ?

Nous venons de voir les 12 analogies importantes toujours visibles sur les ruines des anciennes civilisations balinaises et mayas, civilisations jumelles qui se sont développées de chaque côté de l'Océan Pacifique, qui, selon les chercheurs n'auraient jamais été en contact et se seraient développé selon les savants indépendamment l'une de l'autre. Les analogies partagées ici mettent l'accent sur une ancienne histoire différente de ce que les érudits racontent. Les preuves montrent une relation beaucoup plus profonde partagée par les balinais et les mayas de l'antiquité.

Pourtant les chercheurs institutionnels ignorent complètement ces analogies, non par malveillance ou pour essayer de dissimuler quelque chose à dessein; mais parce qu’ils sont sous un contrôle si subtil que même eux n'en ont pas conscience.

De quelle manière ?

Ces chercheurs — historiens et archéologues des courants dominants— sont fondamentalement honnêtes et travailleurs accomplissant une tâche extrêmement laborieuse qui consiste à déterrer des objets de notre passé antique. Quand ils disent « il n'y a aucun mystère dans le passé » et ''l’hyperdiffusionnisme est un modèle dépassé de l'histoire'', il semble clair qu'ils y croient réellement et qu’ils ne cherchent à tromper le public en aucune façon.

Le problème est qu'ils sont enfermés dans un paradigme particulier qui voit notre société comme l'apogée de l'histoire humaine. Ils considèrent l'histoire comme un simple processus d'évolution qui est passé de cavernes primitives à un développement progressif vers l'agriculture puis vers les Grecs, les Romains, le Moyen âge et enfin le siècle des lumières et le début de la Science, tout se terminant par notre civilisation hautement technologique d'aujourd'hui, qui, dans leur esprit, est la civilisation « suprême ».

Ils sont 100 % prisonniers de cette idée « évolutive » du fonctionnement de l'histoire, et il est donc très difficile pour eux d'accepter que dans un lointain passé existait une civilisation, ou un Âge d'Or, bien plus élevé que la nôtre, et qui était capable de faire des choses impossibles pour nous. C'est le prisme à travers lequel ils voient la réalité, et donc ils rejettent tout élément de preuve anormal ou trouvent des explications plausibles pour toute preuve qui ne cadre pas avec cette réalité.

En outre, être « spécialiste » ou « universitaire » est un travail, une profession, qui fait partie d'une plus grande structure. Si vous souhaitez obtenir un emploi en tant que « spécialiste » ou « universitaire » vous devez absolument adhérer à cet état d'esprit ; adhérer au paradigme. Si vous n’adhérez pas, vous ne serez tout simplement pas engagé, et vous ne grimperez pas l'échelle de la hiérarchie. Les penseurs et chercheurs qui auraient des idées plus folles, différentes ou plus
extraordinaires sur le passé sont donc exclus afin que ceux qui restent soient ceux qui ont adhéré au paradigme existant.

Ainsi, aucun chercheur n'ose contester le modèle « établi » contre l’hyperdiffusionnisme, c'est-à-dire, si il ou elle souhaite être publié ou être subventionnné(e) dans ses recherches ou évoluer dans la profession. Il s'agit de simples moyens par lesquels les recherches sur le passé humain sont contrôlées par des forces que nous ne voyons pas et que la plupart d’entre nous ne comprennent pas.


En conclusion


Ceci un très bref coup d’œil au résumé des analogies communes à deux civilisations anciennes séparées par l'Océan Pacifique. Comme un puzzle, les morceaux manquants de ces cultures jumelles peuvent être assemblés pour dévoiler une ascendance commune.
Les chercheurs du 18ème, 19ème et du début du 20ème siècle ont cru avoir compris cette ascendance. D’après leur recherche, dans l’obscurité de l'Antiquité lointaine, dans un âge si préhistorique qu’il s'est aujourd'hui perdu dans le temps et la mémoire, a existé là-bas une civilisation "d'Âge d'Or" avancée au plan spirituel qui a de loin surpassé notre propre société moderne sur les plans culturel et spirituel. Les premières cultures du monde étaient toutes des enfants de cette « Culture Mère » de l’ Âge d'Or et nous pouvons encore en voir les traces aujourd'hui dans les nombreuses similarités partagées par ces civilisations que nous comprenons être les premières cultures du monde.

Le problème est que si vous mentionnez cette culture d'Âge d'Or aux savants en utilisant les termes « Hyperdiffusion », « Atlantide » ou «  Civilisation Perdue », alors non seulement vous perdez leur attention, mais vous perdez aussi l’attention de la plupart des personnes qui dépendent de toutes les sentances énoncées par les universitaires (sans penser par eux-mêmes). L’hyperdiffusionnisme, c’est de la merdouille; c'est la ligne théorique et si vous n'êtes pas d'accord, vous êtes finis.

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