samedi 9 avril 2016

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Le plus vulnérable survient lorsque l’électricité manque. Dans les villes, la plupart des entreprises et des sièges sociaux sont construits dans des édifices en hauteur. Depuis quelques décennies, c’est aussi la mode de vivre dans de tels édifices et des quartiers entiers se développent en hauteur. En fait, la règlementation des villes a changé dans la première partie du vingtième siècle,


moment où elles durent accepter de nouveaux concepts de distribution d’eau permettant de dépasser la portée de la pression du circuit d’eau de la cité. Avant cette époque, il n’y avait pas véritablement de méthode simple pour porter l’eau au-delà du sixième ou du huitième étage. Avec l’installation de pompes électriques, cette portée pouvait être grandement augmentée, jusqu’à remplir des bassins situés près du toit faisant office de réserve en cas de panne du système. Ainsi par gravité, les services d’urgences peuvent fonctionner et les résidents peuvent continuer à obtenir de l’eau pendant un certain temps. - C’est cet empilage en hauteur qui est la vulnérabilité. Une seule panne prolongée d’électricité et tous ces bâtiments se vident en une semaine par manque d’eau. Il n’y a aucune issue. La plupart de ces réserves ne dépassent pas deux jours et personne ne va charrier d’eau à la main sur 24 étages. Impossible d’en obtenir du voisin qui est dans la même situation. En moins de temps qu’il n’en faut, la situation devient vite intenable. Aussi intenable que pour les entreprises qui sont incapables d’opérer. La plupart des entreprises et 30%, peut-être 40% de la population des villes devront quitter dans les jours qui suivent, ce qui équivaut à dire dans l’immédiat. Bref, un chaos démesuré.

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