dimanche 21 février 2016

Le son qui éveille...

Résultats de recherche d'images pour « son »
Ainsi débute la Genèse : « Au commencement était le Verbe et le Verbe était Dieu ». A l’origine de toutes choses se trouve le son – le son intelligent, signifiant, c’est à dire la parole, le verbe.
La parole est au son ce que le rayon laser est à la lumière. Dans les deux cas, la vibration est organisée, canalisée, rendue signifiante, active et porteuse d’effet.

La physique moderne nous enseigne cette évidence : toute transmission d’énergie est aussi une transmission d’information. Ceci est valable dans le domaine de l’énergie sonore comme dans tous les autres. Quand on croque une pomme, l’énergie de la pomme nourrit notre corps grossier, tandis que la forme de la pomme nourrit notre corps subtil. Si le fond de l’échange est bel et bien l’énergie, notre corps subtil se nourrit aussi de la forme, de la couleur,  de la texture, du goût, du parfum et de mille autres composantes. Plus la nourriture est  vivante, plus l’information est riche et précieuse. 
Transformée par les process industriels, elle perd toute qualité naturelle, et travaille contre l’harmonie du corps subtil. Dans un monde où domine le profit matériel, ni le profit du corps subtil ni l’éveil de l’esprit n’intéressent l’industrie du nombre.
Par la tierce oreille, les Rishi entendent le Ṛta, rythme du cosmos qui pulse dans la course harmonieuse des étoiles. Ils le traduisent d’abord en vibration sonore qui exerce son influence sur la nature, en régulant la succession des saisons, et en induisant la rectitude et la simplicité chez les êtres humains. Pour y parvenir, les Rishi traduisent la vibration sonore en versets bien cadencés de chants védiques. Ces strophes votives constituent une arme puissante contre les forces du chaos et du désordre. Faut-il entendre le mot arme comme un terroriste l’entendrait ? Je le crois. Le son est une arme, en effet. 
Certaines fréquences sonores sont pathogènes, voire létales. Pourquoi s’en étonner ? Le son est une onde comme les autres, plus puissante peut-être. Les ondes peuvent charmer, envoûter, éblouir, brûler, disperser, réduire en cendres. Le génial Hergé le savait bien quand il nous a régalé du son qui détruit le verre, dans L’affaire Tournesol. On connaît des voix suraigües qui brise les coupes de cristal. Le son fondamental de notre bonne vieille terre, je l’ai dit, est un beau FA dièse 463,26. C’est à la fois son cri ultime et primal. Il est possible, en le modulant sur un instrument idoine, de trouver la juste longueur d’onde qui annihilera la gravité terrestre.
Oh pas beaucoup, pas très loin. Mettons, faire décoller un cendrier quelques centimètres au dessus d’une table, en attendant de faire décoller la table. Et avant de faire décoller votre maison, prévoyez des vêtements chauds. Dans l’hyperespace ça caille sévère.
Les grottes peintes étaient des temples initiatiques où le son jouait le premier rôle. Voici la double base de la sonologie atlante : l’auditorium – ou le temple – doit être réglé sur la fréquence 110 Hz, pour mettre les auditeurs en état de réceptivité accrue.
Les instruments et les voix doivent s’accorder en LA-432 Hz et non LA-440 Hz, comme c’est généralement le cas depuis qu’un concile d’abrutis a en a décidé ainsi, on se demande bien pourquoi. La fréquence LA-432 Hz représente en effet la fréquence cosmique, celle de la lumière, selon Robert Charroux.
Pour peu qu’on utilise la bonne fréquence, on peut induire chez l’auditeur des états modifiés de conscience – hallucination, vision, flash, compréhension totale, etc – mais aussi des états émotionnels rares – empathie, ouverture du coeur, curiosité, bienveillance, enthousiasme, etc. Les Atlantes, héritiers d’une civilisation ininterrompue depuis cent mille ans, maîtrisaient ces techniques et l’ingénierie architecturale qui en découlent. D’où l’efficacité de leurs temples et de leurs voûtes, encore bien active. Sous leur apparence souvent brute, austère, dépourvue d’ornements, ces temples pré-antiques sont super efficaces.

shinx-et-kephren-688-516px

Ils évoquent des machines, tout comme les cathédrales médiévales. Qu’ils soient bâtis ou creusés dans la roche, les temples mégalithiques sont de remarquables machines à Rêver. Nous avons vu que les cathédrales gothiques en sont aussi, exactement de la même nature, en utilisant les mêmes énergies. Rien d’étonnant à cela, les deux traditions étant reliées, comme je l’ai montré.
Une mention spéciale à la crypte romane qui mérite assez les titres que la tradition lui donne : caverne sainte, grotte bénie, matrice mystique, Saint des Saints, booster de kundalini, tempête des chakras, temple ultime de Shiva, lieu d’éveil et d’effusion, athanor de transfiguration. La crypte apporte les bénéfices naturels d’une caverne, notamment l’effet de voûte – ou envoûtement – combinés à la géobiologie d’un point puissant, repéré par un sorcier voyant ou quelque autre saint homme. Elle apporte aussi l’effusion vigoureuse de la Vouivre qui tonifie le corps et dynamise l’esprit… mais peut ruiner le coeur.
Quand j’écris ces lignes, les deux cryptes romanes que je préfère pour la douce violence de leurs effets sont la crypte de St Benoît sur Loire et celle de Vézelay.
Je ne doute pas que mes lecteurs piqués au vif m’indiqueront d’autres cryptes à découvrir… mon corps subtil s’en réjouit déjà. Si je peux y aller à cheval dans la journée, je m’y rendrai, ça va de soi.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire