dimanche 4 octobre 2015

Un temps pour être gentil, et un temps pour être méchant...



Ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi lors de désastres ou de situations de crise, lorsque les gens font tous face aux mêmes circonstances, il y en a qui passent le cap, tandis que d'autres se font griller ?

Les compétences et le niveau de préparation sont bien sûr des raisons, mais pas autant que l'attitude mentale ! Une mentalité de survivant peut souvent faire la différence entre la vie et la mort.

Il y a un temps pour tout et un moment pour toute chose sous le ciel ; Un temps pour être gentil, et un temps pour être méchant...





De la victime à la victoire


Lorsque vous êtes pris au milieu des emmerdes et que vous voulez en sortir vivant, il faut que vous soyez méchant. Peu importe que ces emmerdes soient la conséquence d'une guerre civile, d'un tremblement de terre, ou d'une foule de zombies cognant à votre porte ; La vérité est que c'est bien souvent le "fils de p*te" le plus coriace qui va se retrouver en tête de liste des survivants.

Avant de voir mes propos mal interprétés, une claire distinction doit être faite entre le dur à cuire et l'abruti. Le vrai dur n'est pas quelqu'un qui porte du cuir et des chaines ou arbore une panoplie de tatouages, juste pour impressionner la galerie. Un dur à cuire n'est pas un tyran. Un dur à cuire ne casse rien, et ne met pas le feu aux poubelles ou aux voitures juste pour s'amuser ; Ce n'est pas non plus quelqu'un qui se bat uniquement parce qu'il aime ça. Toutes ces choses sont l'expression du looser en manque de reconnaissance et de l'idiot.

Être dur est tout à fait différent. Un vrai dur sait qu'il (ou elle) est méchant, et n'a aucunement besoin de le prouver à qui que ce soit.

Un vrai dur à cuire ne laisse jamais tomber. Jamais. Les vrais durs iront toujours jusqu'au bout d'eux-mêmes, peu importe la tournure que prennent les événements.

Un dur à cuire peut être votre meilleur ami, ou votre pire ennemi ; Il ne profitera pas des faibles, et sera toujours bon et généreux envers ceux qui le méritent.

Les vrais durs à cuire feront ce qu'il faut pour survivre, tout en connaissant leurs limites. Ce ne sont pas des branleurs à la petite semaine ; Ils et elles savent qu'ils sont aussi durs que des clous, mais que si vous brûlez leur voiture ou leur crachez dessus, alors vous mourrez très probablement, aussi vrai que si vous sautiez du dernier étage d'un immeuble.

Un dur à cuire ne cherche pas à se faire des ennemis, ni provoquer la bagarre. Un dur à cuire sait que la manière la plus facile de gagner un combat est de l'éviter. Un dur à cuire ne porte jamais le premier coup, mais en revanche, il portera toujours le dernier.




Sans doute que la majorité des hommes des troupes d'élite sont de vrais durs. Mais j'ai aussi connu des grands-mères de 79 ans qui l'étaient autant. Tout est dans l'attitude.

La préparation mentale en vue de faire face à une crise est aussi importante que n'importe quelle pièce d'équipement, compétence ou technique décrite dans les manuels de survie. Il y a une ou deux générations de cela, être prêt signifiait bien davantage que de connaître les bases du camping ; C'était un style de vie. Nos grands-parents savaient qu'il était raisonnable de s'attendre à l'inattendu, et de s'y préparer. Aujourd'hui, vos amis et votre famille vous prendront sans doute pour un fou si leur parlez du besoin d'avoir des réserves, ainsi qu'un plan pour les urgences.

La raison est que les nouvelles générations ne sont devenues qu'une bande complaisante de pleurnichards. Nous avons bénéficié d'un progrès technique continu rendant la vie plus facile, et profité de longues périodes de relative aisance financière. Sans doute rares sont ceux d'entre vous, ou de vos voisins, qui ont quelque problème d'approvisionnement en denrées ou services essentiels. On regarde les gros titres - un désastre terrible au Japon ou en Haïti - et on se dit que c'est bien triste ; Mais aussi, quelque part, que cela ne peut pas nous arriver. Or tout cela peut parfaitement arriver. Et plus vite on s'y prépare en esprit, plus vite on sera capable de le faire dans tous les autres aspects.

Vous avez tous sûrement entendu parler d'aventures de survie incroyables ; Par exemple celle vécue par les membres de l'équipe de rugby d'Uruguay crashée dans les Andes en 1972, et de ce qu'ils furent obligés de faire pour survivre. On a même tiré des films de certaines. Mais de la même manière qu'il n'est pas besoin d'un désastre majeur pour se retrouver en situation désespérée, toutes les histoires de survie ne deviennent pas des gros titres. Il en existe des centaines, des milliers, qui arrivent chaque jour à travers le monde. 

Comme cette grand-mère de 62 ans qui en 2009 a survécu 11 jours sans manger au fond d’un ravin après s’être perdue dans les Pyrénées espagnoles. Teresa Bordais a été retrouvée pratiquement indemne malgré le fait qu'elle n'ait rien ingurgité pendant plus de 10 jours. Elle a expliqué aux sauveteurs qu’elle avait réussi à siroter de l’eau et avait observé les oiseaux dans la façon de se nourrir pour manger ensuite quelques feuilles d’arbustes.

Ou encore ce grand-père armé de 71 ans qui aux Etats-Unis a descendu deux malfrats dans leur camionnette après que ceux-ci aient attaqué le café internet où le vieux monsieur dégustait sa tasse de café.

Que leur histoire devienne ou pas légendaire, ces personnes avaient toutes en commun la détermination, la volonté de ne pas être une victime. Elles se sont toutes dites en elles-mêmes, jusqu'à le crier haut et fort : JE NE VEUX PAS MOURIR AUJOURD'HUI.

Et cela a plus à voir avec l'attitude qu'avec un quelconque entraînement qu'elles auraient pu suivre, ou n'importe quel équipement qu'elles auraient pu avoir en leur possession.

La Survie est un état d'esprit ; Votre esprit est votre outil de survie le plus puissant !

Ce n'est pas toujours la personne qui a les plus grandes aptitudes physiques qui est la mieux placée pour affronter une urgence, et qui va y survivre. Dans une telle éventualité, être capable de penser clairement est une force encore plus grande. Et cela est valable pour n'importe quelle situation extrême, que ce soit après un désastre naturel, ou face à des gangs de rue. Savoir garder la tête froide est la clé.




Il a été prouvé à maintes et maintes reprises combien le mental et l'émotionnel sont plus importants que le physique dans les situations de survie. Vous pouvez posséder la force d'un champion olympique et les meilleurs équipements du marché, mais ils vous seront inutiles si vous laissez la peur et le stress vous envahir - ou si vous sombrez dans le désespoir ou la négativité.

Survivre, c'est résoudre des problèmes, et cela signifie ÊTRE CAPABLE DE PENSER !

Vous devez être capable de reconnaître les périls qui vous menacent, déterminer leur priorité, ainsi que leur dangerosité. Puis vous devez être capable de mener les actions nécessaires à vous garder en vie. C'est un fait physiologique avéré que lorsque vous êtes calme, votre cerveau peut alors analyser les informations de manière plus efficace, et résoudre les problèmes d'une manière aussi plus efficace - C'est ce que signifie "penser clairement".

Dans un entraînement tactique, on va vous apprendre que le stress peut vous inspirer pour mener à bien certaines opérations, et vous aider à le faire à votre plus haut niveau de pratique. Mais on vous dira aussi que le stress peut amener le meilleur soldat à paniquer et oublier tout son entraînement.

La clé de votre propre survie réside dans votre capacité à gérer le stress que vous allez forcément rencontrer dans une situation d'urgence. Vous êtes un survivant lorsque vous travaillez avec le stress, au lieu de laisser le stress travailler contre vous. Dans une vraie situation de survie, les plus grands ennemis sont la peur et la panique. Ces deux émotions amènent à réagir en fonction de ses sentiments et de son imagination, au lieu des réalités de la situation. Si vous ne parvenez pas à les contrôler, elles peuvent détruire votre capacité à prendre des décisions intelligentes.

On enseigne aux Forces Spéciales à bannir la peur et la panique au moyen d'un entraînement approprié, et de confiance en soi. Mais il n'est pas besoin de suivre une formation militaire pour arriver à accomplir une telle chose. Ce dont vous avez besoin, c'est d'un entraînement basique aux techniques de défense et de survie, mais surtout, de la confiance qui vient du fait de savoir que votre vie peut être en danger, et quoi faire le cas échéant.

Lorsque vous vous préparez en vue d'un désastre, gardez toujours à l'esprit qu'il n'est pas besoin que celui-ci soit une catastrophe majeure ou un tremblement de terre pour que l'on se retrouve rapidement dans une situation d'urgence. Comme le dit le dicton d'outre-Atlantique, "Shit Happens" (la merde, ça arrive...) ; Une coupure d'électricité, un caprice climatique, une panne de voiture - voire un chemin pris à la place d'un autre - et vous pouvez alors vous retrouver dans un environnement dangereux ou inconnu.


Changer son attitude


Pensez au plus grand défi mental auquel vous ayez dû faire face dans votre vie... Dans une situation de survie, vous allez être confronté à des challenges et des problèmes bien pires. Votre attitude mentale sera votre plus grande force, ou votre plus grande faiblesse. Vous aurez à combattre vos émotions et pensées négatives, et vaincre vos plus grandes peurs. Vous ne serez jamais poussé aussi loin des limites de votre "zone de confort".




La société moderne a conditionné notre esprit de manière à ce qu'il s'attende à obtenir un apaisement instantané à tout événement inconfortable. S'il fait noir, il suffit d'appuyer sur un interrupteur ; Si on a faim, il suffit d'ouvrir le frigo ; Si on a froid, on allume le radiateur. Mais un tel conditionnement peut aussi se défaire. Le cerveau humain possède une remarquable capacité d'adaptation. Chacun peut, à force de volonté et de prise de conscience, se détourner de ses habitudes néfastes et retrouver l'esprit qui lui fera toujours espérer le meilleur, tout en se préparant pour le pire.

La peur est une émotion typiquement humaine. Elle est une réaction naturelle face à une crise. Il n'existe pas un seul combattant de guerre, un seul officier de police, pompier - ou quiconque vous pourriez considérer comme courageux - qui vous dirait qu'il n'a pas eu peur dans le combat ou tout autre situation de vie ou de mort. La définition du courage n'est pas l'absence de peur, maisl'acceptation et la capacité à l'utiliser de manière positive toutes les fois que l'on peut, et de la dépasser lorsque les circonstances l'exigent.

Plus problématique que la peur, est la panique. Énoncé de manière simple - dans les situations de survie, la panique est mortelle. La panique est un besoin incontrôlé de tout oublier et de courir aussi loin que possible du danger ; Un manque de confiance, le fait de ne pas savoir ce qu'il convient de faire, et laisser l'imagination prendre le dessus. Elle est actionnée par le stress, lui-même causé par la peur de l'inconnu.

Ce qui amène tout à ceci : Vous pourriez ne jamais être en mesure de contrôler les circonstances qui vous ont placé dans une situation de survie, mais ce que vous pouvez TOUJOURS faire, c'estcontrôler vos réactions face à cette situation.

La peur, l'anxiété, la colère, frustration, culpabilité, dépression, et solitude sont toutes des réactions possibles aux facteurs stressants habituels d'une situation de survie. Ces réactions, lorsqu'elles sont contrôlées de manière adéquate, aiguisent notre désir de survivre.

Être capable de contrôler le stress et d'éviter la panique augmentera vos capacités à garder le calme, à rester concentré, et vous préservera vous et vos proches pendant la crise. Apprendre des techniques de relaxation, d'affirmation de soi, et conserver une attitude positive vous y aidera.

Une des techniques enseignées aux soldats pour gérer le stress au combat et en d'autres situations de vie ou de mort peut se résumer par l'acronyme "AIM" (viser en anglais) : Anticiper - Identifier - Manager.
  • Anticiper l'anxiété et les problèmes qui pourraient se présenter. Ne pas prétendre que l'on a pas peur. Commencer à penser à ce qui nous effraierait le plus si l'on devait affronter une situation de survie ou une confrontation violente ; Puis s'entraîner dans les domaines où les failles personnelles seraient évidentes. Le but n'est pas d'éliminer la peur, mais deconstruire la confiance en sa capacité à fonctionner en dépit de ses peurs ;
  • Identifier les pensées perturbantes ou stressantes qui pourraient être la cause d'une anxiété future. Ne pas avoir peur d'effectuer une évaluation honnête des situations. Suivre l'adage : "S'attendre au meilleur, se préparer pour le pire" ;
  • Gérer ses réponses émotionnelles en utilisant la respiration contrôlée et le discours interne (autosuggestion), de manière à ce que nos capacités d'adaptation restent aussi vives que possible, et que l'on puisse continuer à se concentrer sur les tâches qui méritent notre attention.



Notre plus grand pouvoir sur la panique est la confiance qui découle du niveau de préparation que l'on pourra atteindre en suivant les conseils qui sont disponibles dans les livres ou les divers sites consacrés à la survie, tel Survivre au Chaos.

Je ne doute pas que la plupart de mes lecteurs possèdent l'attitude mentale appropriée pour passer le cap d'une crise majeure, même si beaucoup n'en ont peut-être jamais vécu de leur vie. Pour le reste, il est à craindre que l'impossible satisfaction du "Tout, tout de suite" si cher aux jeunes générations constitue la cause majeure de la capitulation prématurée de nos compatriotes. A moins que l'instinct de survie, si profondément enfoui de nos jours, parvienne à percer à travers les épaisses couches de ouate pour finalement reprendre le dessus le moment venu. C'est du moins ce qu'il faut espérer.

Pour terminer, je soumets à votre réflexion un passage de O Globo de Gustavo Curçao :
"Mon Dieu... Comment pourrais-je aimer si je dois combattre ?
Le Christ a répondu en disant : Justement ! En combattant ! Car c’est là la meilleure forme de charité à laquelle l’ennemi a droit.
Aussi incroyable que cela paraisse, ce sont les pacifistes qui pêchent contre la charité, quand ils veulent que tous s’unissent et se mélangent dans la même indifférence à l’égard du vrai et du bien. En effet, contre la charité, il n’y a pas de péché plus odieux que la complaisante condescendance avec laquelle nous laissons autrui demeurer dans l’erreur et dans le mal, et collaborons à cette lamentable situation..." 
L'idéologie pacifiste mortifère des cathos modernes est une aberration mentale. Si les croisés devaient revenir pour une ultime opération de nettoyage, je ne serais pas surpris que ce soit par ces culs-bénits pitoyables qu'ils veuillent commencer.

Une ville ou une nation ne sont pas forcées de se laisser exterminer : ce serait le triomphe de l’injustice sur terre. D'où l’erreur des théoriciens de la non résistance au mal ou simple résistance passive comme Tolstoï, Gandhi, Pape François et prédécesseurs post-conciliaires, et tant d'autres.

Bien des méchants de l'autre camp vont se réveiller au jour du chaos. La seule alternative que nous ayons pour survivre est d'être aussi méchant qu'eux. Voire même davantage si nous ne voulons pas que le peuple de France et ceux d'Europe disparaissent à tout jamais...

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