lundi 20 mai 2013

Faut-il remettre la peine de mort pour les banquiers?



Le Libor, qui mesure les prix auxquels les banques se prêtent de l’argent entre elles, est un exemple parfait, non seulement de ce défaut de principe du système de fixation des prix, mais de la faiblesse du cadre réglementaire qui est censé y faire la police. Combinez un principe de déclaration spontanée avec un statut de trop-grosse-pour-faire-faillite et un système légal de portes à tambours, et vous obtenez une corruption impossible à arrêter. source


Les swaps de taux d’intérêt sont des instruments utilisés par les grandes villes, les grandes entreprises et les gouvernements souverains pour gérer leur dette. L’ampleur de leur utilisation est quasiment impossible à imaginer tant elle est vaste. C’est un marché d’environ 379 mille milliards de dollars, ce qui signifie en clair que toute manipulation aurait porté sur des actifs pesant à peu près 100 fois la valeur du budget fédéral des États-Unis. . source   

Je ne sais si vous saisissez toute l’ampleur de la gargantuesque machine à fabriquer de l’argent, mais il est clair que depuis la « crise » 2008, les banques sont en collusion et maîtrisent maintenant tout le marché mondial.
Ce qui signifie  que les banques ne créent non seulement de la pauvreté, mais qu’elles exercent leur pouvoir sur les gouvernements de tous les pays dits développés. Ce qui signifie qu’elles créent la famine, donc des morts, donc des cadavres, donc de la putrescence, donc …elles ne créent pas.
C’est la plus frigide des armes de destructions massives de notre « monde ». Car au, fond, nous sommes au loyer d’une petite planète tournoyant dans une immensité plus que mystérieuse. Et on a livré nos âmes à des marchands…
Il n’y a pas de réelles concurrences entre les banques. Un autre leurre des magiciens de la formule en « écnomie ».
Le petit voleur de dépanneurs sera condamné de deux ans de prison pour un vol de 200$, mais les banquiers, eux, écoperont d’amendes. Ces amendes sont chiffrées en milliards. Mais parmi les milliards engrangés, les banques ont sans doute dans leurs réserves une « colonne pour amendes ».
Tout est prévu, organisé…
C’est le système le plus diabolique et affiné depuis l’invention de la roue.
L’austérité, la pauvreté, la récession en France, tout cela est signe que la « pauvreté durable » est en train de gangréner tous les pays.
Le pouvoir politique n’existe plus. C’est une illusion. Si nos politiciens n’ont aucun pouvoir sur la valeur réelle des pays, – laissant la domination bancaire allonger ses dents, d’ici 5 ans, ce sera le chaos total.
L’Homme n’est pas seulement livré et avalé et broyé à une machine ou à des intérêts économiques des entreprises privées-   elles aussi  se livrant au « ramassage » de gains par l’entremise de la corruption mondialisée par des compagnies « insaisissables »,-  mais il est détroussé, totalement détroussé de ses richesses sociales.
Du coup, les sociétés n’existent plus que dans un format virtuel. Les pays également…

Cette shoah à grande échelle ne peut plus être stoppée.
Nous sommes à la merci d’un gâteau étagé, aux mille-feuilles invisibles.
La fiction aura eu raison de la réalité.
Mais le citoyen vit dans une réalité journalière à laquelle il ne comprend plus rien. Si les dirigeants, si les « savants »  dans leurs analyses ne peuvent pas voir – que trop attroupés dans leur église et dans leur foi en l’entreprise privée, – comment voulez-vous que le simple citoyen, attelé à sa machine « à vivre », besogneux,  ignorant de l’Histoire, puisse percevoir la bombe qui va fragmenter ce monde et le réduire en cendres?
Le voilà désormais sous le pouvoir d’un gangstérisme « blanc ». La foi en l’entreprise privée et aux énormes conglomérats « créateurs » d’emplois est chose du passé. La souffrance réelle a sa source dans un satanique mouvement à la Hell’s Angels cravaté.

Ce système puissant, maintenu par la dette et l’ignorance des dirigeants, ne prendra fin que le jour où il n’y aura plus de « clients ».
Pendant que les États-Unis, dans leur course à l’impérialisme « moderne », plantent leurs pions partout sur la planète, les banques ont tout le loisir de fournir à cet accros aux armes pour tresser ses desseins, les banquiers rigolent.
Le totalitarisme est camouflé sous le virtuel.
Plus rien à voir.
Devant cette immensitude, la solution d’un système nouveau, mais gargantuesque ne peut mener qu’à un autre échec.
Dès lors, la seule échappatoire reste celui de l’individualisme, des petits groupes, des clans de résistance.
Les « grands projets » humains ne feront que nous ramener à la case départ.
La seule justice qui reste est celle de se débarrasser du banquier et de sa « construction »


Gaëtan Pelletier

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